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Le premier ministre du Nouveau-Brunswick, Blaine Higgs, a déclaré vendredi être optimiste de pouvoir lever le confinement qu'il a imposé dans toute la province d'ici la fin du mois comme prévu.
Le nombre de patients atteints de la COVID-19 dans les hôpitaux diminue et les habitants de toute la province ont réduit leurs contacts de 30%, a déclaré M. Higgs lors d'une conférence de presse.
«Nous n'avons probablement pas encore vu le pic de cas et d'hospitalisations, mais notre capacité à gérer la situation s'améliore», a soutenu M. Higgs.
La Santé publique a signalé vendredi qu'il y avait 125 personnes hospitalisées en raison de la COVID-19, une de plus que la veille, et 14 patients aux soins intensifs, une augmentation de deux par rapport au bilan précédent.
Parmi les personnes présentement hospitalisées, 73 ont été admises pour d'autres raisons que la COVID-19.
Il y a présentement 450 travailleurs de la santé qui ont obtenu un résultat positif à un test de dépistage de la COVID-19 et qui sont en isolement.
Deux personnes atteintes de la COVID-19 sont décédées, soit une personne âgée de 80 à 89 ans dans la région de Saint-Jean et une personne âgée de 80 à 89 ans dans la région de Campbellton.
Le gouvernement a imposé le confinement de niveau 3 le 15 janvier, dans le but de freiner l'augmentation attendue des cas de COVID-19 et des hospitalisations et de laisser le temps à davantage de personnes de se faire vacciner.
M. Higgs a déclaré qu'il y avait un haut niveau d'adhésion aux règles et qu'il avait bon espoir que la province pourrait revenir au niveau 2 à minuit le 30 janvier.
«Il nous reste neuf jours. Nous pouvons le faire», a-t-il déclaré.
M. Higgs a averti que la situation pourrait changer, mais il a dit que pour le moment, il était satisfait des résultats des mesures.
Au niveau 3, les rassemblements sont limités à un seul ménage, les salons, les spas et les centres de divertissement sont fermés et les repas en personne ne sont pas autorisés dans les restaurants. L'apprentissage en ligne se poursuivra dans les écoles à tout le moins jusqu'au 31 janvier.
M. Higgs a déclaré qu'il était toujours préoccupé par le fait que les personnes non vaccinées ont un impact important sur les hospitalisations liées à la COVID-19.
«Environ 75% de nos cas hospitalisés sont soit non vaccinés, soit partiellement vaccinés», a-t-il déclaré.
Le premier ministre a affirmé qu'il envisageait toujours d'imposer de nouvelles mesures pour encourager davantage de personnes à se faire vacciner, ajoutant que les options seront discutées avec le cabinet et la Santé publique la semaine prochaine.
Pendant ce temps, l'administratrice en chef de la santé publique, la Dre Jennifer Russell, s'est dite préoccupée par les taux de vaccination des enfants âgés de 5 à 11 ans.
«Depuis que les enfants sont devenus admissibles au vaccin contre la COVID-19 (...) 29 002 enfants du Nouveau-Brunswick âgés de 5 à 11 ans ont été vaccinés, a-t-elle déclaré. Mais les progrès ont ralenti ces dernières semaines. Seuls 53,2 % des enfants admissibles ont reçu leur première dose.»
Une nouvelle recherche en Nouvelle-Écosse a amené les responsables de la santé de cette province à suggérer aux gens de faire des prélèvements à la fois dans le nez et la gorge pour un test rapide de la COVID-19.
Une étude de l'équipe de microbiologie de Nova Scotia Health indique qu'une combinaison d'un écouvillonnage dans une narine et dans la gorge fournit des résultats plus précis par rapport à un écouvillonnage nasal seul.
Dans une entrevue vendredi, le Dr Glenn Patriquin, microbiologiste médical auprès de l'autorité administrative, a déclaré que l'impulsion de l'étude était fondée sur la rumeur publique selon laquelle le variant Omicron du nouveau coronavirus préfère la gorge au nez comme point d'entrée.
«Nous voulions fournir des données pour réfuter ou confirmer ces affirmations sur les réseaux sociaux et pour nous assurer que nous testons adéquatement notre communauté», a déclaré M. Patriquin.
La recherche menée sur une période de sept jours plus tôt ce mois-ci a été effectuée avec l'aide de bénévoles sur le site communautaire de dépistage rapide au Centre des congrès de Halifax.
L'enquête a comparé les résultats de tests rapides et de tests plus précis de réaction en chaîne par polymérase (PCR), prélevés sur les mêmes personnes. Les chercheurs ont utilisé 1472 échantillons dans une première phase d'analyse et 520 échantillons dans une seconde.
Selon les résultats, les échantillons de prélèvements nasaux ou de gorge ont détecté 64,5% des cas détectés à partir de tests PCR, tandis qu'une combinaison de prélèvements dans le nez et la gorge a augmenté la précision à 88,7%.
M. Patriquin a déclaré que les responsables de la santé publique s'efforcent maintenant de mettre à jour les instructions pour les tests que les gens reçoivent. Il a indiqué que les tests nécessiteront un seul écouvillon à utiliser à la fois dans la gorge et le nez.
Il a précisé que si un seul échantillon est utilisé dans les tests rapides, ce devrait être dans les narines, car le prélèvement de gorge seul n'est pas aussi efficace.
«Ce sont des recommandations, a-t-il ajouté. Personne ne dit que vous devez vous faire des prélèvements dans la gorge et le nez.»
Vendredi, les responsables de la santé ont signalé 16 nouvelles admissions à l'hôpital en raison de la COVID-19 et ont déclaré que 13 patients étaient aux soins intensifs. Au total, 280 patients étaient hospitalisés avec la maladie, un chiffre en hausse par rapport aux 269 rapporté jeudi.
Il y a eu 601 nouveaux cas confirmés en laboratoire et les autorités ont estimé que la province comptait 5241 infections actives.
Le Service correctionnel du Canada a confirmé vendredi que 32 détenus de l'établissement Springhill à sécurité moyenne de la Nouvelle-Écosse avaient été déclarés positifs à la COVID-19. Les responsables ont affirmé qu'ils surveillaient la situation et que des mesures étaient en place pour minimiser la propagation du virus au sein de l'établissement, qui a la capacité d'héberger environ 450 détenus.
Par ailleurs, le ministère de la Santé et du Bien-être a confirmé vendredi dans un courriel que la province avait jusqu'à présent reçu 900 doses du médicament antiviral contre la COVID-19 Paxlovid. Le ministère a déclaré que les détails sur la manière dont le médicament sera prescrit et distribué sont en cours de finalisation.
«Nous travaillerons à rendre l'approvisionnement disponible pour les patients dès que possible», a déclaré le ministère.
Le médicament antiviral oral est destiné à réduire les hospitalisations chez les personnes à risque plus élevé de développer une forme grave de la maladie.