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Un nouveau rapport indique que le Nouveau-Brunswick doit revoir son approche pour promouvoir le bilinguisme dans la seule province officiellement bilingue du Canada.
Un nouveau rapport indique que le Nouveau-Brunswick doit revoir son approche pour promouvoir le bilinguisme dans la seule province officiellement bilingue du Canada.
Le rapport publié mercredi par la juge de la Cour provinciale Yvette Finn et l'ancien sous-ministre de l'Éducation John McLaughlin formule 24 recommandations visant à renforcer les possibilités pour les gens de devenir bilingues.
Il indique qu'il y a un manque de compréhension de ce que signifie être bilingue en raison de préoccupations concernant les niveaux de compétence linguistique, un problème qui, selon les auteurs, crée une «confusion inutile».
Le rapport appelle à la normalisation des tests de compétence dans les écoles, où il indique qu'il existe également un besoin de programmes solides en langue seconde avec des objectifs réalistes.
Il dit qu'il faut plus de formation pour faire face à la frustration causée par les barrières linguistiques réelles ou perçues à l'emploi dans la fonction publique provinciale.
Les auteurs préviennent qu'à moins que tous les Néo-Brunswickois n'acquièrent un niveau d'aisance à comprendre et à communiquer en anglais et en français, la province sera bilingue «de nom seulement».
Ils citent le recensement de 2016 de Statistique Canada, qui indiquait que seulement 33,9 % des Néo-Brunswickois se considéraient comme bilingues. Ce recensement a révélé que si 73,2 % des francophones ont déclaré parler les deux langues officielles, ce n'était le cas que de 15,7 % des anglophones.