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Les militants écologistes soutiennent que cette mine menace de détruire encore plus la jungle qui l'entoure et de mettre en péril l'eau potable dans la région.
Le président du Panama, Laurentino Cortizo, a promulgué vendredi un moratoire d’une durée indéterminée sur les nouvelles concessions minières qui interdira également le renouvellement des concessions existantes, mais qui n'affectera pas une mine de propriété canadienne.
L’Assemblée nationale du Panama a approuvé le projet de loi, jeudi. Un article qui aurait révoqué un contrat minier controversé, qui a déclenché des manifestations à l'échelle nationale au cours des deux dernières semaines, a cependant été retiré.
La nouvelle loi permettra toujours à Minera Panama d'exploiter une mine de cuivre à ciel ouvert dans l'État de Colon pendant 20 ans. Cette autorisation pourrait éventuellement être prolongée de 20 ans supplémentaires.
Les militants écologistes soutiennent que cette mine menace de détruire encore plus la jungle qui l'entoure et de mettre en péril l'eau potable dans la région.
Minera Panama est une filiale de la société minière canadienne First Quantum.
Certains avocats ont salué la décision, prévenant que la révocation de ce contrat aurait pu exposer le gouvernement à des pénalités juridiques de plusieurs millions de dollars.
Cependant, des experts ont indiqué que ces problèmes pourraient être évités si la Cour suprême du pays jugeait que le contrat initial était inconstitutionnel. Huit dossiers à ce sujet sont présentement devant les tribunaux.
Un autre projet de loi, qui soumettrait le contrat à un référendum populaire, fait également son chemin dans les voies législatives.
M. Cortizo a initialement donné son approbation finale au contrat le 20 octobre.
Les manifestations se sont poursuivies dans tout le pays vendredi, attirant des partisans de groupes autochtones et de syndicats des secteurs de l'éducation, de la construction et de la médecine.
En 2017, le congrès du Salvador a adopté une interdiction totale de l’extraction de métaux dans le pays, devenant ainsi l’un des premiers pays à promulguer une interdiction aussi large.
Les partisans de cette mesure ont mis de l’avant ses bienfaits pour la protection de l’approvisionnement en eau.