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Le gouvernement du Manitoba prévoit de lever ses restrictions liées à la COVID-19 d’ici la mi-mars, en les assouplissant par étapes à partir de la semaine prochaine, a déclaré vendredi la première ministre Heather Stefanson.
Le gouvernement du Manitoba prévoit de lever ses restrictions liées à la COVID-19 d’ici la mi-mars, en les assouplissant par étapes à partir de la semaine prochaine, a déclaré vendredi la première ministre Heather Stefanson.
Les limites de capacité actuelles de 50 % dans des lieux tels que les restaurants, les salles de concert, les cinémas et les arénas de hockey seront supprimées mardi. Les restrictions sur le nombre de personnes dans des rassemblements privés seront également abandonnées au même moment.
Le 1er mars, les gens n’auront plus besoin de présenter une preuve de vaccination pour entrer dans les lieux publics. Les exigences relatives au port du couvre-visage à l’intérieur et toutes les autres restrictions doivent prendre fin le 15 mars, à l’exception peut-être de l’utilisation de masques dans les foyers de soins de longue durée.
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«Il est temps qu’une nouvelle normalité commence au Manitoba, a déclaré Mme Stefanson. Nous devons mettre fin à la division entre les familles, entre les communautés. Nous devons aller de l’avant.»
Cette décision intervient alors que certains indicateurs montrent une baisse de la pression sur les soins de santé. Les nouvelles admissions à l’hôpital liées à la COVID-19 ont chuté dans la province et le nombre de personnes aux soins intensifs est en baisse par rapport à son plus récent sommet il y a deux semaines.
Les partis d’opposition ont accusé le gouvernement progressiste-conservateur d’avoir cédé aux protestations contre les restrictions et la vaccination obligatoire qui ont éclaté devant l’édifice de l’Assemblée législative et à la frontière américaine près d’Emerson.
«C’est la première ministre Heather Stefanson qui cède au convoi. C’est une capitulation», a déclaré le chef du NPD, Wab Kinew.
«Il est absolument clair pour moi que cela est fait pour des raisons politiques. Il n’y avait aucune preuve de santé publique pour étayer cela», a déclaré le chef libéral Dougald Lamont.
Bien que l’affluence dans les hôpitaux ait chuté depuis son apogée, elle reste bien supérieure à la normale. Les 101 personnes dans des lits de soins intensifs, y compris les patients non-COVID, sont de 29 au-dessus de la capacité normale d’avant la pandémie. Des chirurgies et des tests de diagnostic dans toute la province ont été reportés afin de libérer des lits et du personnel.
Le médecin-hygiéniste en chef, le Dr Brent Roussin a parlé du besoin d’équilibre.
«Nous connaissons probablement tous des personnes qui ont été affectées par ces restrictions», a déclaré M. Roussin.
«Nous recherchons cet équilibre où nous devons tenir compte des effets néfastes de ces restrictions et faire tout ce que nous pouvons pour mettre en place les mesures les moins restrictives», a-t-il ajouté.
La première ministre a assuré qu’elle n’était pas influencée par les manifestants, dont certains ont garé des camions et klaxonné devant l’entrée principale de l’édifice de l’Assemblée législative depuis une semaine.
«C’est une décision qui est prise pour les Manitobains qui ont sacrifié une grande partie de leur vie au cours des deux dernières années et qui sont prêts pour cela», a-t-elle déclaré.
Vendredi, les responsables de la santé ont annoncé quatre autres décès liés à la COVID-19, portant le total pendant la pandémie à 1619.