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La question d’un ado de 15 ans concernant des terrains de soccer fermés a visiblement déplu au maire de l’arrondissement d’Anjou Luis Miranda, lors de la séance du conseil d’administration le 4 octobre dernier.
La question d’un ado de 15 ans concernant des terrains de soccer fermés a visiblement déplu au maire de l’arrondissement d’Anjou, Luis Miranda, lors de la séance du conseil d’administration le 4 octobre dernier.
Le jeune Hocine Ouendi s'est présenté au micro mardi dernier demandant la rouverture de terrains de soccer qui ont été fermés en raison «d'incivilité». Le jeune homme soutient qu'un organisme s'est dit prêt à «surveiller les terrains» et demande ensuite s'il est possible d'ouvrir les terrains les samedis pour le reste de la saison.
«Moi, premièrement, à 15 ans, je ne serais pas venu affronter le maire comme vous l'avez fait. Je ne sais pas pourquoi c'est vous. Ça aurait dû être votre père ou votre mère [...] À 15 ans je n'ai même pas d'affaire à lui parler», a sèchement mentionné le maire Miranda lors de sa réplique de plus de quatre minutes.
Le Journal de Montréal rapporte que M. Miranda s'est excusé auprès du jeune homme pour ses propos et que la «fatigue» explique en partie sa réaction. M. Miranda ajoute qu'il a eu de nombreuses discussions à cet effet et que sa décision concernant la fermeture est «prise».
Le maire d'Anjou dit avoir été témoin de gestes qui justifient sa décision de restreindre l'accès aux terrains de soccer du parc Goncourt.
Il évoque aussi que des personnes se sont fait «bardasser» alors que d’autres «se sont fait lancer des ballounes pendant la danse en ligne». Des bicyclettes ainsi que des trottinettes se sont aussi retrouvées sur la surface synthétique alors que c'est interdit.
«Il y a des aînés qui ont quitté le parc en raison des incivilités […] Lorsqu’on va affecter le bien-être de la population, je vais intervenir. Nous l’avons essayé à deux reprises avec des organismes qui s’occupaient du soccer libre», explique M. Miranda lors de la séance.
Le maire dit avoir reçu des «centaines de courriels» de personne le félicitant d'avoir fermé les terrains.