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L’aide aux personnes LGBTQ est plus en demande que jamais en Montérégie.
L’organisme d’aide aux personnes LGBTQ de la Montérégie, le JAG, célèbre cette année son vingt-cinquième anniversaire.
Plus de personnes que jamais se permettent de se questionner sur leur identité selon le directeur général de l’organisme Raphaël Provost.
« Les gens se questionnent, et se permettent de se questionner. Maintenant, les jeunes ont accès à des modèles que, nous, on n’avait peut-être pas. Ça leur permet de se demander si leur réalité actuelle est celle qu’ils sont vraiment. Les parents, aussi, se questionnent parce que les jeunes les confrontent et les exposent à des réalités auxquelles ils ne sont pas habituées. » - Raphaël Provost, directeur général du JAG
Les intervenants de leur centrale reçoivent une dizaine de demandes d’accompagnement privé par jour.
25 ans plus tard, certains préjugés persistent. Provost plaint le nombre trop peu de tribunes et de modèles pour représenter la communauté dans l’espace publique.
« Oui, la communauté est plus exposée, mais les préjugés perdurent. Tout passe par l’éducation. C’est de mettre plus de place sur les réalités de la diversité sexuelle et de genre dans les écoles. Les enseignants ne sont pas nécessairement formés pour ça. Notre but, c’est d’en parler pour pouvoir arrêter d’en parler. » - Raphaël Provost, directeur général du JAG
Il observe que les parents et les enseignants sont dépassés par les questions que peuvent avoir les adolescents. Le JAG fait une tournée scolaire à chaque année pour rencontrer les étudiants. Une présence trop courte pour leur donner du soutient adéquat, selon lui.