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La situation se corse pour le gouvernement du Québec.
Vous avez peut-être commencé à voir des bannières «Bientôt en grève» dans divers endroits en Abitibi-Témiscamingue et en Jamésie.
Elles ont été installées par des syndiqués du Front commun, en négociations avec Québec pour un nouveau contrat de travail.
Les travailleurs des secteurs publics de la région ont voté à 93% en faveur d'une éventuelle grève. Ils seraient environ 15 000.
Ils estiment que les réseaux de la santé, des services sociaux et de l'éducation sont dans une situation précaire.
«Faire comprendre au gouvernement qu'on est sérieux et que ce n'est pas une blague, ces mandats-là. On pense aux salaires, mais il y a aussi les régimes de retraite. Si ça ne marche pas, on va avoir un exode.»
M. Lafleur ajoute qu’au niveau régional, la question des primes de disparité régionale est également importante. «Ça coûte plus cher de vivre en région et nous avons des enjeux d'attraction et de rétention de la main-d'œuvre.»
Le Front commun rappelle qu'un mandat de grève ne signifie pas encore un arrêt de travail et qu'un tel geste serait annoncé d'avance.