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L’année a été chargée, et parfois difficile, pour les travailleurs syndiqués au Canada, indique l’institut dans son rapport.
Une nouvelle enquête de l’institut Angus Reid révèle que pour près de la moitié des Canadiens, le droit de grève l’emporte sur le risque de conséquences économiques.
Ce rapport sur la perception des syndicats par les Canadiens intervient alors que plusieurs conflits du travail ont fait les manchettes dans tout le pays cette année, qu’il s’agisse de la grève d’un mois des travailleurs des épiceries Metro de la région de Toronto ou de la grève portuaire en Colombie-Britannique au début de l’été.
Selon l’institut Angus Reid, trois Canadiens sur cinq estiment que les syndicats ont eu un impact positif sur les travailleurs qu’ils représentent.
Environ trois travailleurs syndiqués sur cinq se disent satisfaits de la manière dont ils sont représentés par leur syndicat.
Les femmes sont un peu plus nombreuses que les hommes à déclarer qu’elles ne se sont pas senties soutenues lorsqu’elles se sont adressées à un représentant syndical pour obtenir de l’aide.
Les travailleurs non syndiqués sont divisés sur la question de savoir s’ils soutiendraient ou s’opposeraient à la syndicalisation sur leur propre lieu de travail, les jeunes étant beaucoup plus enclins à l’accueillir.
L’année a été chargée, et parfois difficile, pour les travailleurs syndiqués au Canada, indique l’institut dans son rapport.
L’enquête a révélé que les Canadiens ont «des opinions divergentes sur la valeur et le coût du travail organisé au Canada, qu’ils soient syndiqués ou non».
Les travailleurs syndiqués se sont battus pour obtenir des augmentations de salaire et d’autres améliorations, afin de regagner une partie du pouvoir d’achat qu’ils ont perdu à cause de l’inflation galopante et de la hausse des taux d’intérêt.
Ils ont été aidés par un marché du travail tendu qui, selon les experts, leur donne une longueur d’avance dans les négociations.