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Affaires mondiales Canada révèle que le député conservateur Michael Chong a été victime en mai dernier d'une campagne de diffamation à l'étranger, et que la Chine aurait fort probablement joué un rôle dans cette opération.
Le ministère fédéral indique qu'un «réseau coordonné» agissant sur le service de distribution de nouvelles de WeChat a «présenté, diffusé et amplifié un grand nombre de récits faux ou trompeurs sur M. Chong» du 4 au 13 mai 2023.
Affaires mondiales soutient que les informations ne représentaient pas une menace directe pour M. Chong ou sa famille, mais indique que cette campagne a fait de fausses déclarations «sur ses antécédents, ses positions politiques et l’héritage de sa famille».
Affaires mondiales dit être tombé sur les publications en juin 2023, alors qu’il surveillait l’écosystème de l’information numérique en vue des élections partielles du 19 juin. Le «Mécanisme de réponse rapide» d’Affaires mondiales Canada surveillait alors la manipulation étrangère sur des médias sociaux surtout liés à la Russie.
Le ministère affirme que si le rôle de la Chine dans l'opération d’information sur M. Chong «est hautement probable», il est toutefois impossible de prouver sans équivoque que la Chine a ordonné et dirigé l'opération, «en raison de la nature secrète de la manière dont les réseaux de médias sociaux sont exploités dans ce type de campagne d'information».
Affaires mondiales s'est engagé à soulever la question auprès des diplomates chinois en poste à Ottawa.
Dans un communiqué, M. Chong estime que cette enquête montre l'ingérence de Pékin dans la démocratie canadienne et l'inaction du gouvernement libéral dans ce dossier.