Le président et premier dirigeant du CRTC, Ian Scott, ordonne à Rogers d’expliquer en détail ce qui a mené à la panne du 8 juillet. Il demande également que soient précisées les actions que la compagnie entend mener pour prévenir d’éventuelles pannes.
«Cette panne de réseau généralisée a non seulement perturbé les Canadiens et les entreprises canadiennes partout au pays, mais elle a empêché l'accès à des services tels que le 9-1-1, les alertes d'urgence et alertes au public, ainsi qu'à d'autres services d'infrastructure essentiels», fait valoir le CRTC par voie de communiqué.
Le CRTC a assuré prendre la sécurité et le bien-être des Canadiens au sérieux et «avoir la responsabilité de [s’assurer] qu'ils ont en tout temps accès à un système de communication fiable et efficace».
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«Des événements de cette ampleur qui paralysent des parties de l'économie de notre pays et mettent en péril la sécurité des Canadiens et Canadiennes sont tout simplement inacceptables», a martelé le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes.
Le CRTC a aussi salué les mesures annoncées par le ministre de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie, François-Philippe Champagne, dans cette affaire.
Le Conseil a indiqué que Rogers avait jusqu’au 22 juillet pour fournir ses réponses.
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