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Le défenseur des droits des patients, Paul Brunet, se demande pourquoi l'Hôpital général de Montréal n'a pas soigné le bébé.
Le bureau du coroner enquête sur le décès d'un bébé de huit mois en détresse respiratoire après son transfert de l'Hôpital général de Montréal.
Ce texte est une traduction d'un article de CTV News.
La police a transporté la petite fille à l'hôpital mais, sur place, les paramédicaux ont été invité à emmener le bébé vers un autre hôpital. L'enfant est mort en cours de route.
Les policiers ont été les premiers à arriver sur les lieux mercredi matin après avoir reçu un appel au 911.
«Lorsque les policiers sont arrivés sur les lieux, ils ont constaté que le bébé ne respirait malheureusement pas et cette information a été transférée à un centre d'appels», a déclaré Chantal Comeau, porte-parole d'Urgences-santé.
«Tout de suite, notre plan de contingence a été ajusté», ajoute Mme Comeau.
Urgences-santé affirme que, selon les informations de la personne qui a appelé le 911, la réponse ne méritait qu'une priorité de niveau trois - un temps de réponse de 20 à 29 minutes.
Mais lorsque la police a signalé la gravité de la détresse du nourrisson, cette priorité a été élevée et la police a décidé de ne pas attendre les ambulanciers.
«Les premiers intervenants sont arrivés en moins de deux ou trois minutes. Lorsqu'ils sont arrivés, le policier était déjà parti pour l'hôpital avec le bébé», a déclaré Mme Comeau.
À leur arrivée, on leur a demandé d'emmener le bébé dans un établissement pédiatrique, mais l'enfant est décédé en cours de route.
Le défenseur des droits des patients, Paul Brunet, se demande pourquoi l'Hôpital général de Montréal n'a pas soigné le bébé.
«Lorsqu'une personne est emmenée à l'hôpital en crise, dans une situation de vie ou de mort, vous devez être en mesure de traiter le patient, de le stabiliser puis de transférer le bébé», a-t-il déclaré.
Brunet a déclaré que la police avait pris la bonne décision, ajoutant qu'il fallait plus de flexibilité au sein du système.
«Comment se fait-il que nous ne puissions pas, parfois, sortir du protocole et traiter le patient qui a besoin d'une assistance urgente. C'est certainement une question qui doit être soulevée par le coroner.»
Le Centre universitaire de santé McGill (CUSM), Urgences-Santé et la police de Montréal n'ont pas pu expliquer pourquoi une décision a été prise de transférer le bébé.
Dans un communiqué publié tard jeudi soir, un porte-parole du CUSM a déclaré qu'une équipe médicale de l'Hôpital général de Montréal a reçu le bébé de la police de Montréal et que l'équipe «a traité le patient, selon les normes et protocoles hospitaliers». Suite à cela, la décision a été prise de transporter le patient à L'HME [Hôpital de Montréal pour enfants].
«La décision étant liée au cas médical de l'enfant, aucune autre information ou détail ne peut être divulgué afin de préserver la confidentialité du patient et par respect pour la famille.»