Début du contenu principal.
Le maire d'Ottawa se serait entendu avec la présidente du «Convoi de la liberté», selon plusieurs médias...
Le maire d'Ottawa Jim Watson a annoncé dimanche avoir conclu une entente avec les manifestants qui occupent sa ville depuis plus de deux semaines.
À lire également:
Selon une correspondance entre les autorités municipales et les organisateurs de la manifestation, les camionneurs déplaceraient les véhicules vers la rue Wellington qui passe en face de la Colline du Parlement et devant des édifices parlementaires, comme les bureaux du premier ministre.
Les manifestants devraient en principe quitter lundi les quartiers résidentiels.
Si ces déplacements surviennent avant l'heure du midi, l'heure établie par le maire dans sa lettre, M. Watson accepterait de rencontrer les manifestants.
Ces derniers ont continué d'occuper une partie de la ville tout au long de la journée. Ils ont transformé certaines intersections en piste de dance, installant de haut-parleurs pour diffuser de la musique forte. Plusieurs portaient sur leurs épaules le drapeau canadien en se dirigeant à pied vers le centre-ville.
Dans une note transmise aux conseillers municipaux, le cabinet de M. Watson reconnaît que ce déplacement de camions «n'est pas une solution à long terme à l'occupation», mais permettra d'en réduire les répercussions sur les résidents de ces quartiers.
De son côté, une des organisatrices, Tamara Lich, dit que les camionneurs respecteront l'entente et se déplaceront lundi vers leur prochaine destination
Dans leur lettre, les organisateurs promettent de «travailler fort pour convaincre les camionneurs» de se déplacer vers la Colline du Parlement.
Les manifestants occupent la capitale nationale protester contre les restrictions mises en place par les différents gouvernements pour lutter contre la pandémie.
Dans sa lettre, M. Watson dit aux manifestants que les Ottaviens sont «externués» à cause du bruit. Il leur a aussi mentionné que des commerces pouvaient fermer leurs portes de façon permanente à cause des perturbations créées.
Certains signes démontrent qu'au moins une partie de la population commence à en avoir marre de la présence de ces manifestants. Les tensions sont demeurées vives tout au long de la journée.
Des résidents, frustrés par l'inaction des autorités, ont même perdu patience et bloqué un convoi qui voulait rejoindre les manifestants près de la Colline du Parlement.
Sean Burgess, un de ces résidents, espère que cette contre-manifestation, organisée samedi soir, envoie un message clair aux autorités fédérales, provinciales et municipales qu'il est temps de mettre un terme à ce que le maire Jim Watson décrit comme une occupation illégale du c?ur de la ville.
«Ottawa n'est pas la ville ennuyante que le reste des Canadiens imaginent, mais ce n'est pas une ville où les résidents descendent spontanément dans la rue pour devenir des militants, a-t-il dit. Alors, quand on voit les gens d'un quartier du Vieil Ottawa-Sud, qui préféraient se plaindre aux autorités plus que d'agir directement, se tenir devant des camions en mettant au défi les policiers de les arrêter, on sait que quelque chose est allé trop loin.»
We blocked the convoy in our neighbourhood this morning at Riverside at Bank. We started with about 25 people with hundreds more who have joined in solidarity. We made sure residents could get through but kept the convoy here. #Ottawa #OttawaOccupied #Ottnews pic.twitter.com/P4654gUwcQ
— Shawn Menard (@ShawnMenard1) February 13, 2022