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Des manifestants occupaient toujours les lieux du rassemblement du «Convoi de la liberté» contre la vaccination obligatoire des camionneurs qui traversent la frontière, lundi près du Parlement. En fin d’après-midi, la police d’Ottawa et le maire ont montré quelques signes d’impatience.
Bien que la situation soit restée sous contrôle selon les dires du Service de police d’Ottawa (SPO), une ligne d’urgence a été créée pour l’usage des résidents, afin de dénoncer tout comportement répréhensible.
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«La situation est en déclin depuis 12 heures», a noté Peter Sloly, chef du SPO, se réjouissant toutefois d’un «réel progrès» pour la réduction «considérable de la taille du mouvement.»
Le maire d’Ottawa a pour sa part eu une pensée pour les citoyens tandis qu’il demandait aux manifestants de quitter les lieux. «Vous avez eu votre moment, il est maintenant l’heure de passer à autre chose. Les résidents ne dorment pas depuis trois nuits», a dit Jim Watson.
« La situation est en déclin depuis 12 heures », affirme le chef de la police d’Ottawa. Une ligne d’urgence est créée pour les résidents d’Ottawa. La police demande aux citoyens de dénoncer les comportements répréhensibles des manifestants #noovoinfo #ConvoidelaLiberte
— Audrey Ruel-Manseau (@aruelmanseau) January 31, 2022
Des manifestants ont occupé le site de la Colline parlementaire à partir de vendredi. La majorité des participants avaient quitté les lieux dimanche, mais des dizaines de camions occupaient toujours l’espace en début de semaine.
En plus de la présence de camions au centre-ville, des discours devaient être prononcés au parc Major et des manifestants comptent défier le port du masque obligatoire dans des centres commerciaux.
Les autorités ont décidé dimanche soir, pour éviter toute confrontation, de ne pas remorquer les camions stationnés devant le Parlement, mais ont précisé lundi qu’elles n’assisteraient pas les véhicules qui manqueront d’essence.