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Le gouvernement «vous utilise, vous les médias, pour nous présenter comme des racistes, des misogynes et même des terroristes», ont déclaré les organisateurs du mouvement.
Des organisateurs du «Convoi de la liberté» ont annoncé lors d'un point de presse jeudi qu'ils continueront de manifester à Ottawa tant que Justin Trudeau ne lèvera pas les mesures sanitaires au Canada.
«Nous demandons au gouvernement de mettre fin à tous les mandats et restrictions du COVID», a affirmé Joanie Pelchat, porte-parole du mouvement «Convoi pour la liberté».
Voyez le point de presse ici:
«Les gens ordinaires en ont assez des mandats et des restrictions qui font plus de mal que de bien. Nous continuerons notre protestation jusqu’à ce que nous voyions un plan clair pour leurs éliminations», a ajouté Pelchat.
Le mouvement a cité des exemples de pays européens où les restrictions sont levées pour justifier, entre autres choses, leur demande auprès du gouvernement du Canada.
Le point de presse du «Convoi de la liberté» confirme ce que la police d’Ottawa, pressentait : un retour en force des manifestants au cours du week-end. Or, qu'est-ce que les organisateurs pensent du dérangement causé par la manifestation auprès des citoyens d'Ottawa? La question a été esquivée.
Aux dernières nouvelles, Justin Trudeau n’avait pas l'intention d'envoyer l'armée à Ottawa pour contrôler la manifestation de camionneurs, qui dure depuis maintenant sept jours.
D'après la police d’Ottawa, la manifestation pourrait prendre fin par la négociation avec les leaders du convoi de camionneurs ou par une intervention policière pour faire respecter la loi. En fait, «toutes les options sont sur la table», a déjà dit le chef Peter Sloly.
Le «Convoi» déplore n’avoir eu en aucun temps la possibilité de dialoguer avec les différents gouvernements. «Au lieu de cela, ils vous utilisent, vous les médias, pour nous présenter comme des racistes, des misogynes et même des terroristes», a déclaré la porte-parole.
Le premier ministre Justin Trudeau n’a pas l’intention de lever la vaccination obligatoire pour les camionneurs qui traversent la frontière, après le week-end de rassemblement du «Convoi de la liberté» à Ottawa, lors duquel l’extrême droite a affiché ses couleurs sur la Colline parlementaire. C'est d'ailleurs sa principale raison pour ne pas entamer de dialogue du tout avec les manifestants.
Le mouvement espère également que la récolte de dons des derniers jours, toujours gelée par GoFundMe, sera accessible bientôt. «Nos comptables et avocats ont travaillé fort pour régler les détails juridiques. J'espère avoir des nouvelles bientôt pour pouvoir acheminer l'argent aux camionneurs et faire avancer notre protestation», a verbalisé Joanie Pelchat.
La conférence de presse a légèrement dérapé en fin d'événement, alors que des manifestants ont exprimé tout haut leur vision de la situation.
Un dénommé Jim, coiffé d'une casquette du Parti populaire du Canada, prétend que seuls quelques citoyens d'Ottawa sont contre leurs actions.
«Les médias font écho du peu de personnes qui rouspètent et non de la majorité», a-t-il dit.
Avec de l'information de Jadrino Huot pour Noovo Info