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«Ça n'a aucun sens. J'aimerais que tous les autres pays avec l'Ukraine continuent de prier pour que cette guerre s'arrête.»
La guerre entre la Russie et l'Ukraine a des répercussions jusqu'en Abitibi-Témiscamingue.
Vladimir Aumond, 23 ans, est né en Ukraine et il habite aujourd'hui en Abitibi-Témiscamingue depuis l'âge de 13 ans.
Toutefois, ses amis et son demi-frère sont toujours en Ukraine et vivent les tensions entre les deux pays voisins.
Depuis que la Russie a bombardé des installations militaires et des aéroports ukrainiens, Vladimir Aumond prie pour la vie de ses proches.
En raison d'un horaire chargé au travail, il n'a pas encore eu la chance d'échanger quelques mots avec eux à savoir s'ils se portent bien.
«C'est parti en vrille. Je ne sais pas comment ça va se terminer. Mes amis me manquent. Ma famille et l'Ukraine au complet aussi. Des enfants meurent. Ça n'a aucun sens. J'aimerais que tous les autres pays avec l'Ukraine continuent de prier pour que cette guerre s'arrête. Ça va mal finir et je ne veux pas perdre les êtres chers que j'ai. Je veux y aller, mais c'est impossible. Je ne veux pas mettre ma vie en péril non plus.»
Avant même son arrivée en Abitibi-Témiscamingue, Vladimir Aumond pouvait sentir la tension entre la Russie et l'Ukraine.
«Je m'y attendais. On sait comment est [Vladimir] Poutine. Ça se voyait quand je suis parti. Ça commençait un peu à brasser. Je ne m'attendais pas à ce qu'ils attaquent aussi rapidement. Demain matin, on ne sait pas ce qui peut arriver. Ce qu'ils viennent de faire, c'est inacceptable. Il a directement parti la guerre.»