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La traçabilité des cas fera l’objet d’une nouvelle procédure écrite pour alléger le travail des enquêteurs.
Avec les récentes hausses de nouveaux cas quotidien en Estrie, le CIUSSS de l'Estrie CHUS demande de l'aide à la population pour faciliter son processus de traçage des cas positifs sur son territoire, et surtout chez les enfants.
Lorsqu'une personne est déclarée positive à la COVID-19, les parents de l'enfant recevront, par courriel, une procédure à suivre pour l'élaboration d'une liste de tous les contacts possibles dans les dernières semaines ainsi que les endroits qu'ils ont fréquentés.
Puisque les enquêteurs de la Santé publique sont débordés ces jours-ci, cette nouvelle approche leur permet donc un peu de répit. « On est assez débordé à tous points de vue. Dans nos centres de dépistage, il y a du retard, dans nos enquêtes, on est en train de prendre du retard, donc on cherche des façon de mettre à profit l'intelligence collective des gens, qui est au rendez-vous », a déclaré le Dr Alain Poirier, directeur de la Santé publique en Estrie.
Ce dernier a cependant souligné que certaines exceptions s'appliquent pour ceux et celles qui représentent un plus grand risque à la population, comme les personnes ayant récemment voyagé, par exemple. La question de la couverture vaccinale de chaque personne est également abordée avant qu'elle puisse effectuer son traçage par elle-même. Dans ces circonstances, les enquêteurs contacteront directement les individus qui ont reçu un résultat positif.
Rappelons que le traçage des cas permet de réduire les risques de transmission du virus. La hausse des cas et la pénurie de personnel entraînent un ralentissement du dépistage, qui requiert un temps d’attente de 24 à 72 heures en ce moment, selon le centre fréquenté. Le nombre de tests de dépistage réalisés en Estrie est passé de près de 10 000 par jour à plus de 13 000.