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La direction du Centre intégré de santé et de services sociaux de l'Abitibi-Témiscamingue (CISSS-AT) rencontrera de manière imminente les citoyens du Témiscamingue.
Le plan de contingence adopté la semaine dernière comprend de nombreuses ruptures de service, dont la mesure la plus importante étant la fermeture de soir et de nuit de l'urgence de Témiscaming-Kiapwa, faute de personnel.
«On a beaucoup d'énergie qui est mise actuellement pour être capable d'avoir des stratégies complètement différentes d'attractivité et d'embauche à Témiscaming-Kipawa. J'ai eu l'opportunité de rencontrer les deux maires du territoire. Je vais aller à la rencontre aussi de la population bientôt pour être capable d'échanger avec elle et voir les solutions qu'on peut mettre en place. On a toujours été dépendant de la main-d'oeuvre indépendante depuis plusieurs années. Il faut se sortir de cette dépendance-là.», espère la PDG du CISSS-AT, Caroline Roy.
Pendant ce temps, le milieu lui-même tient des démarches, même du côté de l'Ontario, pour rapidement retrouver son urgence. Sa fermeture est prévue jusqu'en septembre.
«À force de vouloir maintenir [le réseau de la santé] dans sa forme actuelle, on fait juste continuer à creuser le trou un peu plus profondément. Là, il faut changer complètement notre façon de travailler. C'est le travail qu'on fait au quotidien quand on revendique auprès du ministère de la Santé. Il faut réfléchir différemment la desserte des territoires. On essaie de boucher les trous comme on peut, mais ça ne fonctionne plus. On est tanné.», partage Claire Bolduc, préfète de la MRC de Témiscamingue.
Une rencontre citoyenne est d'ailleurs prévue mercredi soir, au Témiscamingue.