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Le «chroming»: une tendance dangereuse sur les médias sociaux tue un garçon de 11 ans
Au Royaume-Uni, un garçon de 11 ans est décédé la semaine dernière après avoir participé à une tendance dangereuse sur les réseaux sociaux, qui peut présenter des risques majeurs pour la santé.
Tommie-Lee Gracie Billington a été victime d'un arrêt cardiaque samedi après avoir participé à ce que les utilisateurs de TikTok appellent le chroming, a déclaré sa famille aux médias locaux.
Ce texte est une traduction d'un article de CTV News.
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Le chroming, également appelé huffing, consiste à inhaler les vapeurs de produits chimiques ménagers tels que le dissolvant pour vernis à ongles, la laque pour cheveux, le déodorant en aérosol ou les marqueurs permanents.
Le chromage a récemment attiré l'attention grâce à des applications de médias sociaux telles que TikTok, mais ce n'est pas une activité nouvelle pour les adolescents. Par exemple, un rapport américain estime que 684 000 adolescents ont inhalé ou reniflé des produits chimiques en 2015.
Selon le Centre de toxicomanie et de santé mentale (CAMH), certaines vapeurs chimiques et fumées toxiques produisent un effet euphorisant lorsqu'elles sont inhalées.
«La plupart des substances inhalées, comme la colle, l'essence, les solvants de nettoyage et les aérosols, ont des usages quotidiens légitimes, mais elles n'ont jamais été destinées à la consommation humaine», a déclaré le CTSM dans un article en ligne.
«Les inhalants sont bon marché, légaux et faciles à obtenir. Elles présentent un fort potentiel d'abus, en particulier chez les enfants et les jeunes adultes», a déclaré CAMH.
Selon CAMH, la majorité des personnes qui utilisent des solvants et des aérosols de cette manière ont entre 10 et 16 ans.
Bien qu'ils soient utilisés pour l'euphorie qu'ils peuvent procurer, les centres américains de toxicomanie préviennent que ces produits inhalés peuvent également entraîner des vertiges, des vomissements, voire une défaillance cardiaque et des lésions cérébrales.
Une étude publiée dans le Journal of Drug and Alcohol Research a révélé que les effets à long terme pouvaient inclure des pertes de mémoire, une incapacité à se concentrer et des troubles du jugement.
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Le décès de ce garçon britannique est le deuxième à faire la une des journaux en autant d'années. En 2023, une Australienne de 13 ans, Esra Haynes, est également décédée après avoir inhalé des produits chimiques provenant d'un déodorant, a rapporté 7News.
La mère de Billington a mis en place une collecte de fonds en ligne pour couvrir les frais d'obsèques, qui a permis de récolter plus de 4000 livres sterling (6935 dollars canadiens), et a offert aux contributeurs la possibilité de présenter leurs condoléances.
«Aucun parent ne devrait jamais avoir à subir la douleur de la perte d'un enfant», a écrit un internaute.