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Le Bleu-blanc-noir a résisté à de nombreuses poussées du Revolution de la Nouvelle-Angleterre en deuxième demie et il a triomphé 3-1, vendredi soir, au Gillette Stadium.
Ce n’est pas ce qui va déterminer le succès de la reconstruction entamée par le CF Montréal, mais c’est une victoire qui va redonner le sourire pendant au moins quelques jours.
Le Bleu-blanc-noir a résisté à de nombreuses poussées du Revolution de la Nouvelle-Angleterre en deuxième demie et il a triomphé 3-1, vendredi soir, au Gillette Stadium.
Deux jours après qu’une lettre annonçant le début d’une reconstruction eut été partagée aux partisans montréalais, le club a en quelque sorte montré qu’il y avait bel et bien des éléments avec lesquels travailler.
La deuxième demie a certes été chaude, et la chance a quelques fois été au rendez-vous, mais le CF Montréal (4-15-6) a suffisamment refermé les espaces pour limiter les dégâts. Surtout, il a fait preuve de caractère après avoir alloué un but dès les premières minutes de la rencontre.
À maintes occasions cette saison, la troupe de Marco Donadel a encaissé en premier et elle n’a pas été en mesure de venir de l’arrière. Mais pas cette fois. Est-ce ça, l’effet de la reconstruction?
«Depuis la fin du mois de mai, nous avons perdu tellement de points parce que nous ne pouvions pas gérer certains moments du match. Ce soir (vendredi), nous savions qu’ils pourraient sortir fort en raison de leurs joueurs offensifs. Notre premier objectif était de montrer que nous pouvions gagner grâce à notre maturité. Nous voulions placer le match dans une situation au cours de laquelle nous pourrions tirer avantage de la frustration des partisans. Nos gars étaient à l’aise même si nous tirions de l’arrière 1-0», a observé l’entraîneur-chef par intérim.
Le premier but est venu du pied d’un joueur qui ne devait même pas amorcer l’affrontement, mais qui a trouvé le fond du filet sept fois à ses huit dernières sorties en MLS: Prince Owusu.
L’Allemand devait prendre un peu de repos et céder sa place à Giacomo Vrioni dans la formation partante, mais l’attaquant s’est blessé pendant l’échauffement. Le malheur des uns…
Le deuxième filet a été inscrit par un joueur qui pourrait sans doute avoir autant de buts qu’Owusu s’il faisait preuve d’un peu plus de finition: Dante Sealy. Cette fois, il a trouvé le fond du filet, et ce, pour la première fois en MLS depuis le 28 mai.
«C’était un très bon sentiment de marquer, a insisté Sealy. En tant que joueur offensif, tu rates parfois des occasions, mais tu en concrétises aussi. C’est de cette façon que la saison s’est déroulée. Ç’a été difficile et les occasions ratées font un peu plus mal, mais je n’abandonne jamais. Je continue à travailler et quand je le fais, je peux me créer des occasions.»
La cerise sur le gâteau a été déposée par le jeune milieu de terrain de 18 ans Olger Escobar. L’ancien du Revolution a fait mouche dans les arrêts de jeu de la deuxième demie, obtenant au passage son premier but en carrière dans la MLS et avec le Bleu-blanc-noir.
Le Guatémaltèque, sacré meilleur jeune joueur de la plus récente Gold Cup, a complété la mise en scène de Luca Petrasso et il a très bien utilisé ses 14 minutes de jeu, en remplacement de Caden Clark.
«Je veux aider l’équipe le plus possible. Si le mandat était de défendre pendant les 20 dernières minutes, j’étais prêt à tout faire. Je suis très heureux d’avoir marqué, mais aussi que nous ayons obtenu les trois points collectivement. Nous avons très bien défendu en fin de match», a exprimé Escobar.
Outre Vrioni, les Montréalais étaient privés des services de leur capitaine, Samuel Piette. Blessé, le milieu de terrain québécois n’a pas fait le voyage. Ils devront aussi se passer du défenseur Joel Waterman lors du prochain match en MLS, alors qu’il sera suspendu pour une accumulation de cartons jaunes.
Entre-temps, le CF Montréal reprendra l’action à domicile mardi soir, alors que Club Leon sera en visite pour leur premier match de la Coupe des Ligues.
Tomas Chancalay a lancé le bal pour le Revolution (6-11-7), mais ce ne fut pas suffisant pour aider son club à stopper sa série de matchs sans victoire. Elle s’élève maintenant à neuf (0-7-2), soit depuis le 31 mai, au stade Saputo.
La mauvaise séquence du Revolution pèse lourd sur ses épaules et il s’est donné les moyens de la freiner, à la troisième minute.
Après avoir intercepté une passe de Victor Loturi, Matt Polster a remis le ballon à Carles Gil. L’Espagnol a effectué une passe sensationnelle jusqu’au pied de Chancalay, qui a trompé la vigilance de Jonathan Sirois à l’aide d’un tir bas.
C’était le départ attendu pour l’équipe locale, mais les réjouissances n’ont duré que six minutes.
Dawid Bugaj a couru avec le ballon dans le couloir droit et il s’est distancé d’Alhassan Yusuf avant d’effectuer un centre dans la surface de réparation. Owusu l’a récupéré, il s’est défait de Wyatt Omsberg et il n’a donné aucune chance au gardien Aljaz Ivacic pour créer l’égalité.
Ce but a semblé dégêner le CF Montréal et il a pris les devants à la 36e minute, grâce à une attaque bien construite.
Loturi a laissé le ballon de la tête à Clark, qui a réussi une belle passe en croisé dans la course de Sealy. Avec de l’espace devant lui, l’attaquant a décoché un puissant tir du pied gauche qui a trouvé la lucarne à la droite d’Ivacic.
Copieusement hué par ses partisans à sa rentrée au vestiaire, le Revolution est sorti avec le couteau entre les dents pour la deuxième demie. Il a menacé dans le tiers montréalais et il a maintenu la possession du ballon, mais tout s’est joué à quelques centimètres près.
Sirois a d’abord sauvé les meubles près de la ligne des buts, à la 53e minute, après qu’un tir de Chancalay eut changé de direction. Puis, une quinzaine de minutes plus tard, Gil a envoyé un tir contre la barre transversale.
Finalement, à la 85e minute, Waterman a bloqué une frappe de Luca Langoni sur la ligne des buts avant de faire dévier un tir de Maxi Urruti tout juste à l’extérieur du filet.
Escobar a planté le dernier clou pour entamer les célébrations.