Début du contenu principal.
Benjamin Gingras veut mettre un frein une fois pour toutes à l'itinérance à Val-d'Or.
C'est un sujet chaud, sensible, alors que le candidat solidaire estime qu'il y a, chaque année, 200 personnes initérantes en ville.
Selon lui, ça prendra les efforts de tous les acteurs du milieu pour venir à bout du problème.
Il estime que la CAQ nie la gravité de la situation et que les conséquences d'aujourd'hui viennent des précédents gouvernements.
Il présente donc un pacte solidaire et s'engage, s'il est élu, à coordonner le mouvement.
«Malgré les excellentes iniatives qui ont prises, ça ne suffit pas. Les municipalités ont un rôle à jouer et j'ai hâte de travailler avec la mairesse Brindamour. Ça prend des mesures à court, moyen et long terme. Il faut agir pour sortir les gens de la pauvreté en s'attaquant à la hausse du coût de la vie, sur la création de logements et en augmentant le salaire minimum à 18$ de l'heure, comme Québec solidaire le propose», explique-t-il.
C'est un enjeu de société auquel les ressources actuelles ne suffisent pas croit M. Gingras.
Ses engagements incluent la création d'un centre de jour à Val-d'Or, un grand chantier de logements sociaux et une enveloppe de 130M$ pour les communautés autochtones. À Lac-Simon uniquement, il manquerait 300 portes.
«La population itinérante est composée à 56% de personnes autochtones, on ne peut pas écarter la réalité autochtone. Ça prend une vision qui tient compte des particularités, des dynamiques qui opèrent dans les communautés autochtones», affirme Benjamin Gingras.
À lire également :