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Le Canada se joint à d'autres pays pour imposer des sanctions à un trio lié à un scandale présumé de détournement de fonds à la banque centrale du Liban.
Les sanctions visent l'ancien gouverneur de la Banque du Liban Riad Salameh, son frère Raja Salameh et son ancienne assistante Marianne Hoayek.
Ils sont accusés d'être impliqués dans un détournement présumé de commissions de la banque centrale lors de l'achat d'obligations, sans fournir aucun service de valeur.
Les procureurs allèguent que ces fonds ont été utilisés pour acheter des propriétés de luxe pour les trois accusés dans plusieurs pays européens.
La Grande-Bretagne et les États-Unis ont également imposé des sanctions contre Riad Salameh, l'accusant de contribuer à la corruption endémique au Liban.
Le Canada ne tolérera pas l'impunité pour les actes de corruption. Nous continuerons à défendre les demandes du peuple libanais et à soutenir un gouvernement qui s'engage à mettre en œuvre les réformes nécessaires pour lutter contre la corruption et résoudre la crise actuelle.
— Mélanie Joly (@melaniejoly) August 10, 2023
Ces sanctions sont imposées alors que le Liban traverse depuis des années une grave crise économique, avec une flambée du coût de la vie. Des personnes fuient vers l'Europe sur des rafiots poussifs comme on n’en avait pas vu depuis des décennies.
La ministre des Affaires étrangères, Mélanie Joly, a écrit sur le média social X que «le Canada ne tolérera pas l'impunité pour les actes de corruption».
«Nous continuerons à défendre les demandes du peuple libanais et à soutenir un gouvernement qui s'engage à mettre en œuvre les réformes nécessaires pour lutter contre la corruption et résoudre la crise actuelle», a écrit la ministre Joly.
La semaine dernière, le Canada s'était joint à d'autres pays occidentaux pour dénoncer les responsables libanais qui ont «retardé» l'enquête indépendante sur la gigantesque explosion meurtrière au port de Beyrouth, au troisième anniversaire de cette tragédie.