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Dans son rapport, le BST soulève des lacunes sur le plan de la gestion de la sécurité.
Le Bureau de la sécurité des transports (BST) conclut qu’un fil électrique cassé est à l’origine de l’accident d’accostage survenu au quai de Matane avec le navire Apollo le 16 mars 2019.
Dans son rapport dévoilé aujourd’hui, le BST souligne que ce bris électrique a empêché le propulseur d’étrave de répondre aux commandes du capitaine qui tentait d’accoster. Le navire a donc heurté le quai avec ses 94 passagers à bord, puis a été retiré du service.
Le BST soulève des lacunes sur le plan de la gestion de la sécurité., indiquant que le navire était « vieillissant » et acquis par la Société des traversiers du Québec (STQ) sans inspection.
Le rapport soutient que la STQ a découvert plusieurs conditions non sécuritaires à la navigation, mais que l’Apollo a tout de même été mis en service sans subir d’évaluation des risques.
« Initialement, la STQ a retardé la mise en service de l’Apollo et a commencé à effectuer des réparations. Toutefois, poussée par les pressions pour rétablir le service de traversier et considérant que l’Apollo serait un navire temporaire destiné à une utilisation à court terme, la STQ a mis le navire en service alors que des réparations étaient en cours. »
Extrait du rapport
Transport Canada avait mandaté un organisme reconnu d’inspecter le navire. Bureau Veritas n’a pas relevé de conditions non sécuritaires et a émis les certificats de navigation.
Le rapport accuse Transport Canada d’une surveillance insuffisante pour « déceler les problèmes de sécurité du navire ».
Rappelons que la traversée du 16 mars était la dernière de l’Apollo qui a été en service pendant seulement un mois à la traverse Matane–Côte-Nord.
Le navire a engendré des coûts de 3,8 M$.