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La porte-parole du Bloc Québécois en matière d'Aînés, Andréanne Larouche, est passée en Abitibi-Témiscamingue mercredi.
La députée bloquiste en a profité pour rencontrer des citoyens d'ici et échanger sur le projet de loi qu'elle a déposé en mars pour modifier la Loi sur la sécurité de vieillesse.
Elle aimerait que soit augmenté le montant de la pleine pension pour les gens de 65 à 74 ans.
Selon elle, ça mettrait un terme à la discrimination des aînés alors qu'actuellement, il y a une disparité entre ceux-ci et les 75 ans et plus.
Des demandes qui entrent en conflit avec la visée du gouvernement de couper 15 milliards de dollars dans les dépenses de l'État.
«C'est un faux argument de dire que le gouvernement n'a pas l'argent. C'est une question de choix politiques. Il y a des revenus supplémentaires si on s'attaque à aller chercher dans l'évitement fiscal et qu'on pense à de nouveaux revenus à aller chercher. D'un autre côté, on doit surveiller où on met l'argent. Dans tout ça, il faut y avoir des réflexions. Il y a des postes qui auraient besoin qu'on investisse davantage.»
Selon Andréanne Larouche, les aînés ont été les plus grands perdants de la pandémie, qui a accentué l'isolement, l'anxiété et les difficultés financières.
Elle a aussi pris du temps avec les élus bloquistes de notre région, dont celle d'Abitibi-Baie-James-Nunavik-Eeyou, Sylvie Bérubé. Cette dernière explique que les aînés ne l'ont pas facile présentement:
«Ceux qu'on rencontre mentionnent leurs besoins en logement et en santé. Ils ont un revenu fixe et avec l'inflation qu'on connaît actuellement, ils ont de la misère à faire leur épicerie et à payer leur logement», souligne-t-elle.
Selon la députée Larouche, il y a de plus en plus d'aînés qui ont besoin des banques alimentaires. Le gouvernement doit aussi assouplir ses règles d'imposition pour permettre à ces anciens travailleurs de retourner au boulot et ainsi aider à atténuer la pénurie de main-d'oeuvre.