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Un poste de commandement mobile de la police sera stationné toute la journée de vendredi à proximité du Collège Montmorency, à Laval, dans l’espoir de faire progresser l'enquête sur une tentative de meurtre.
Un poste de commandement mobile de la police sera stationné toute la journée de vendredi à proximité du Collège Montmorency, à Laval, dans l’espoir de faire progresser l'enquête sur une tentative de meurtre qui a provoqué un confinement des étudiants et du personnel le 11 novembre dernier et semé un vif émoi dans la communauté.
Des enquêteurs de l’escouade des Crimes contre la personne du Service de police de Laval (SPL) seront au poste de commandement de 9h00 à 17h00, près de la porte 7 de l’institution collégiale.
𝗣𝗼𝘀𝘁𝗲 𝗱𝗲 𝗰𝗼𝗺𝗺𝗮𝗻𝗱𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁
— Police Laval (@policelaval) December 1, 2022
𝙏𝙚́𝙢𝙤𝙞𝙣𝙨 𝙙𝙚 𝙩𝙚𝙣𝙩𝙖𝙩𝙞𝙫𝙚 𝙙𝙚 𝙢𝙚𝙪𝙧𝙩𝙧𝙚 𝙧𝙚𝙘𝙝𝙚𝙧𝙘𝙝𝙚́𝙨
Le SPL tiendra un poste de commandement demain le 2 décembre au Collège Montmorency, à la porte 7, de 9 h à 17 h.
➕ d'info : https://t.co/aU3M4dPELN pic.twitter.com/s3Q1YcqK5l
Des éléments d’information portent les enquêteurs du SPL à croire que des personnes pourraient avoir été témoins de la tentative de meurtre; ils aimeraient entrer en contact avec elles.
Le 11 novembre, en fin d’après-midi, un suspect arrivant d’un parc situé à l’arrière du Collège Montmorency aurait fait feu à plusieurs reprises en direction de quatre personnes qui se sont ensuite réfugiées à l’intérieur du collège. C’est ce qui a déclenché une vaste opération policière de confinement afin d’assurer la sécurité des étudiants et du personnel présents sur place.
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Environ 500 étudiants ont été retenus à l'intérieur pendant plus de quatre heures, alors que des proches, très inquiets, attendaient à l’extérieur.
La direction du Collège Montmorency a suspendu les cours prévus le lundi 14 novembre. Les étudiants et le personnel ont été invités à participer à une journée dite de réconfort afin de prendre du recul à la suite de la fusillade.
Lors des heures qui ont suivi ces actes de violence, le chef du Service de police de Laval, Pierre Brochet, a émis l’hypothèse que certaines victimes étaient liées au gang des Flamehead Boys (FHB), un groupe actif sur le territoire lavallois. Il a ajouté que les coups de feu n'avaient aucun lien avec le cégep.