La Commission des libérations conditionnelles du Canada (CLCC) repousse l’audience du père de la fillette martyre de Granby, a appris Noovo Info. L’homme de 33 ans ne se présentera donc pas vendredi au bureau de Service correctionnel Canada à Laval comme prévu initialement.
La CLCC n’a pas donné de raison pour ce report ni précisé de nouvelle date d’audience pour ce père qui a séquestré sa fille plusieurs heures avant la mort de celle-ci, en 2019.
L’homme de 33 ans, dont l'identité ne peut être dévoilée pour protéger l'identité des membres de la famille de la victime, est admissible à une libération conditionnelle à compter du 8 mars puisqu’il aura purgé le tiers de sa peine d’emprisonnement de quatre ans, en incluant ses trois mois de détention en 2019 après son arrestation.
Malgré quelques démêlés qui les empêchaient initialement d'assister à l'audience, la grand-mère et la mère de la fillette devaient y être présentes, selon leur avocate, Me Valérie Assouline. Au printemps dernier, elles indiquaient à Noovo Info qu’elles allaient déposer une poursuite civile contre la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ) dans ce dossier, par l’entremise de Me Assouline.
La fillette est décédée le 29 avril 2019 à l’âge de 7 ans, après avoir subi de mauvais traitements de la part de son père et de sa belle-mère. Sa mort avait mis en lumière les failles du système sur la protection de la jeunesse au Québec.
La belle-mère, elle, reconnue coupable de séquestration et de meurtre non prémédité de la fillette, a écopé d’une peine de prison à vie sans possibilité de libération conditionnelle avant 13 ans.
Avec l'information de Renée Dumais-Beaudoin pour Noovo Info.

