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L’Alberta souhaite mener des consultations sur l’énergie nucléaire

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f06f4036aebcffdb4f3eaee471e575347f06c3e20aa56ac69562441d551c8d23.jpg Le premier ministre de l’Ontario, Doug Ford, à droite, et la première ministre de l’Alberta, Danielle Smith, parlent avant la signature d’accords pour la construction de nouvelles infrastructures énergétiques et commerciales à Calgary, en Alberta, le lundi 7 juillet 2025. (LA PRESSE CANADIENNE/Jeff McIntosh)

La première ministre de l’Alberta, Danielle Smith, a annoncé que son gouvernement prévoyait tenir des consultations publiques cet automne sur l’ajout de l’énergie nucléaire au bouquet énergétique de la province.

La construction de réacteurs en Alberta, notamment ceux qui pourraient alimenter les exploitations de sables bitumineux, fait l’objet de discussions depuis longtemps, mais la province dépend actuellement du gaz naturel pour produire de l’électricité.

Mme Smith affirme que les activités industrielles dans les régions éloignées, comme celles des sables bitumineux, pourraient bénéficier de petits réacteurs modulaires, construits ailleurs et expédiés sur place.

Une centrale de plus grande envergure est prévue dans le nord-ouest de l’Alberta. Elle serait dotée de deux à quatre réacteurs CANDU et d’une capacité pouvant atteindre 4800 mégawatts.

Mme Smith a précisé qu’elle pensait initialement que le projet prévu près de Peace River submergerait le réseau électrique de la province, mais qu’elle le juge désormais logique, alors qu’une industrie de centres de données d’intelligence artificielle, gourmande en électricité, commence à prendre racine. 

Le chef de la direction de X Energy Reactor, un développeur américain de petits réacteurs nucléaires modulaires avancés, affirme que son entreprise vise l’Alberta comme marché en croissance.

Clay Sell a déclaré lors d’une entrevue le mois dernier que X Energy étudie les possibilités d’ajouter de l’électricité au réseau électrique en général, ainsi que de se connecter à des projets d’exploitation de drainage par gravité au moyen de vapeur de sables bitumineux, qui extraient le bitume des profondeurs souterraines par des puits plutôt que de l’extraire.

«Notre centrale est parfaitement adaptée pour remplir cette même mission avec une empreinte réduite», a expliqué M. Sell.