Début du contenu principal.
De nombreux ménages n'ont pas accès à un logement ou sont incapables de s'en offrir un
L'Abitibi-Témiscamingue a besoin de plus de logements sociaux.
Bien que ce dossier relève davantage du volet municipal que du provincial, le gouvernement a aussi un rôle a joué, juge le Regroupement d'éducation populaire de l'Abitibi-Témiscamingue (RÉPAT).
Pour le lui rappeler, les membres de l'organisme, en marge d'une mobilisation nationale qui se tiendra ce jeudi, ont manifesté devant les bureaux du député caquiste de Rouyn-Noranda-Témiscamingue, Daniel Bernard.
C'est difficile pour les plus vulnérables comme les mères monoparentales de se loger, clame le RÉPAT.
«On ne construit pas et les logements qui sont peu dispendieux, un certain nombre a passé au feu cette année. Ça ne va pas bien!»
Dans les cinq dernières années, le programme AccèsLogis a construit des logements uniquement à Val-d'Or, déplore l'organisme.
Le RÉPAT ajoute que seulement 36 logements sont en cours de réalisation dans la région, alors que 150 ménages sont sur la liste d'attente.