Début du contenu principal.
La Ville de Longueuil ne pourra pas aller de l’avant avec l’abattage des animaux, pour l'instant. L’appel sera entendu le 25 novembre, a confirmé le bureau de Me Goldwater.
La demande d’appel de Me Anne-France Goldwater et de la Société canadienne pour la prévention de la cruauté envers les animaux dans le dossier des cerfs de Longueuil a été autorisée, mardi.
La Ville de Longueuil ne pourra pas aller de l’avant avec l’abattage des animaux du parc Michel-Chartrand, pour l'instant. L’appel sera entendu le 25 novembre, a confirmé le bureau de Me Goldwater.
Me Goldwater a lancé ce message à l'avocat qui représente la Ville de Longueuil:
«On peut acheter des menottes pour Halloween, je crois que je vais en envoyer une paire à mon collègue. Il peut se sentir menotté par le système judiciaire et voilà la preuve pour tous nos concitoyens que le système judiciaire est là pour nous tous, pour assurer que les débats aient lieux sereinement et dans un respect mutuel», a-t-elle exprimé dans une entrevue accordée à Noovo Info.
À lire également - Trois MRC s'unissent pour la protection du cerf de Virginie
Le 4 octobre dernier, le juge Andres Garin, de la Cour supérieure, avait refusé à ces mêmes demandeurs de délivrer une ordonnance de sauvegarde pour empêcher Longueuil d'abattre la quasi-totalité des ruminants par une chasse contrôlée à l'arbalète. Le magistrat avait estimé que les inconvénients que subirait Longueuil par une suspension de l'abattage seraient plus grands que ceux que subiraient les demandeurs.
Aussitôt la décision rendue, la Ville annonçait qu'elle irait de l'avant avec son plan de réduction du cheptel dès cet automne.
Me Goldwater représente Sauvetage Animal Rescue dans ce dossier et estime qu'il faut empêcher l'abattage pour donner le temps à la Cour de se pencher sur le fond, soit le fait de demander une capture et une relocalisation.
Avec des informations de la Presse canadienne et de Marie-Pier Boucher, Noovo Info.