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La réélection d'un gouvernement caquiste majoritaire préoccupe la Concertation régionale des organismes communautaires de l'Abitibi-Témiscamingue (CROC-AT).
Depuis des années, l'organisme tente d'obtenir en vain une majoration du financement gouvernemental pour le milieu communautaire, les programmes sociaux et les services publics, des secteurs mis à mal par la pandémie.
La crise sanitaire a dévoilé au grand jour les problèmes sociaux, en plus d'avoir un effet direct sur la population, notamment au niveau de la détresse psychologique.
«Le milieu communautaire ne demande pas de l'argent pour avoir de l'argent. L'argent, c'est juste un moyen pour permettre aux organismes de pouvoir fonctionner et survivre, surtout en contexte de pénurie de main-d'oeuvre. Des fois, l'organisme se voit obligé de fermer pendant quelques semaines l'été. C'est vraiment la population qui est affectée par ce manque-là.» -David-Alexandre Desrosiers, agent de liaison à la CROC-AT
Environ 30 M$, c'est le manque à gagner en Abitibi-Témiscamingue pour assurer la pérennité des organismes. Idéalement, les sommes accordées devraient être indexées, en raison du coût de la vie qui grimpe sans cesse.
Au-delà du financement, la CROC-AT aimerait que le gouvernement puisse reconnaître l'autonomie des groupes communautaires.
Les intervenants locaux sont les mieux placés pour l'identification des besoins, au lieu de décisions décentralisées et déconnectées du terrain, estime David-Alexandre Desrosiers.
La CROC-AT fera donc part de ses revendications aux trois députés caquistes de la région lors d'une rencontre prévue dans les prochaines semaines.