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La communauté autochtone de Long Point, au coeur du Témiscamingue, est aux prises avec une éclosion importante de coronavirus.
Présentement, il y a 29 cas actifs sur quelque 400 personnes vivant dans la communauté.
Pourtant, la communauté est équipée pour faire face à ce défi.
Elle possède son propre dispensaire de soins, avec des infirmières sur place 24 heures par jour et sept jours par semaine.
De l'aide financière du fédéral permet l'achat de produits désinfectants et une guérite est en place à l'entrée de la communauté pour contrôler les visiteurs.
Mais le problème, selon le chef de Long Point, Steeve Mathias, c'est la vaccination.
«Le taux de vaccination n'est pas à la hauteur et ça complique notre stratégie. On est aux alentours de 60%. On va mettre l'accent là-dessus et ouvrir notre clinique cette semaine pour vacciner», indique-t-il.
Dans la communauté autochtone de Lac-Simon, près de Val-d'Or, c'est toujours l'état d'urgence depuis le 28 décembre. La plupart des activités sont suspendues au moins jusqu'à lundi.