Début du contenu principal.
Des tests sanguins auraient démontré qu'un virus est à l'origine de la situation.
Une triathlonienne belge qui est tombée malade, entraînant le retrait de son équipe du relais mixte aux Jeux olympiques de Paris, a déclaré que des tests sanguins ont démontré qu'un virus est à l'origine de la situation.
Le Comité olympique belge avait annoncé dimanche qu'il retirerait son équipe du relais mixte en triathlon prévu lundi puisque Claire Michel était incapable d'y participer. Michel s'était exécutée au triathlon féminin quelques jours plus tôt, une épreuve qui comprenait un volet natation dans la Seine.
Les niveaux de bactéries présentes dans l'affluent de la capitale française ont fluctué énormément pendant les Jeux olympiques, entraînant le report de la séance de familiarisation des athlètes avec le parcours du triathlon masculin d'une journée, notamment.
Certains médias ont rapporté que Michel avait été affectée par la bactérie E. coli et qu'elle avait été hospitalisée pendant plusieurs jours. Dans une publication Instagram mardi, elle a indiqué que «de nombreuses informations contradictoires concernant son état de santé avaient circulé ces derniers jours dans les médias» et qu'elle voulait «clarifier certaines choses».
Elle n'a pas été malade à cause de la bactérie E. coli, a-t-elle écrit, en ajoutant qu'elle avait reçu des soins au village des athlètes dimanche, après avoir vomi et avoir eu la diarrhée pendant plusieurs jours.
À VOIR | Ce qu'il s'est passé le 6 août aux Jeux de Paris
Elle a remercié les gens pour leurs messages de soutien et a mentionné qu'elle est de tout coeur avec ses coéquipiers du relais, «qui ont raté une autre chance de performer».
Le Comité olympique portugais (COP) a indiqué par voie de communiqué mercredi que le triathlonien Vasco Vilaça avait développé des «symptômes similaires à ceux d'une infection gastro-intestinale». Il a été traité par un médecin du COP au village des athlètes. Une triathlonienne portugaise, Melanie Santos, a aussi ressenti des symptômes similaires, mais moins intenses, a précisé le communiqué.
Malgré les garanties fournies par World Athletics au sujet des niveaux de bactéries fécales présentes dans la Seine avant les compétitions olympiques, le risque de contracter une infection est demeuré présent en raison du contexte environnemental, a ajouté le communiqué portugais.
Le comité organisateur a effectué des tests de qualité d'eau le matin même des compétitions individuelles de triathlon et assuré que les niveaux de bactéries fécales E. coli et entérocoque respectaient les standards lundi avant le relais mixte.
Le Norvégien Vetle Bergsvik Thorn, qui a participé aux épreuves individuelle et par équipes, a aussi été malade. Il a mentionné après la course présentée lundi qu'il a ressenti des maux d'estomac pendant environ 12 heures, mais a reconnu qu'il était difficile de conclure si son malaise était attribuable «à l'eau de la Seine ou à un simple empoisonnement alimentaire».
La triathlonienne suédoise Tilda Mansson est tombée malade samedi, trois jours après avoir participé au triathlon féminin, a dit le porte-parole du Comité olympique suédois, Lars Markusson.
Les dirigeants suisses ont annoncé samedi que le triathlonien Adrien Briffod, qui s'est exécuté dans la Seine mercredi, raterait l'épreuve de lundi après avoir subi une infection gastrique. Dimanche, ils ont indiqué que Simon Westermann, qui devait remplacer Briffod pour la Suisse, s'était également retiré en raison d'une infection gastro-intestinale. Westermann n'a pas nagé dans la Seine.
- Par Kate Brumback, The Associated Press