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Incapable de s'entendre avec la Fédération internationale de natation, la Traversée internationale du lac Saint-Jean quitte le circuit mondial de la FINA, après plus de 20 ans d'affiliation.
La FINA exigeait notamment de déplacer les compétitions de la Traversée, dont le 32 kilomètres, au mois de septembre. Une demande irréaliste considérant les conditions météorologiques de la région, indique le président de la Traversée, Jérémie Bonneau.
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De plus, à seulement quatre mois de l'événement, la FINA ne s'est toujours pas penchée sur le nouveau calendrier des marathons en eau libre. Il était donc minuit moins une pour l'organisation, déplore M. Bonneau.
« Pour avoir parlé également aux autres promoteurs à travers le monde pour les ultramathons, tout le monde est dans le même bateau, on est dans le néant à savoir si la FINA va aller de l'avant ou non avec son nouveau calendrier.»
Jérémie Bonneau confirme donc que son équipe «décide de faire cavalier seul pour le moment.»
La Traversée internationale du lac Saint-Jean pense «que la FINA n'est plus le bon véhicule pour la nage en eau libre à travers le monde. »
Au cours des prochains mois, la Traversée travaillera avec les autres marathons de nage en eau libre en Amérique du Sud et en Europe pour qu’un nouveau circuit puisse voir le jour. Des discussions sont déjà entamées avec des promoteurs.
La Traversée internationale du lac Saint-Jean n'a pas toujours été affiliée à la Fédération internationale de natation, depuis sa création en 1955. Ce n'est que dans les années 90 qu'elle a intégrée le circuit de la FINA, précise M. Bonneau.