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Le syndicat refuse deux ultimatums imposés par la partie patronale
Le Syndicat des Métallos dénonce le manque de négociation avec diligence et bonne foi de la compagnie minière Glencore. Le syndicat a refusé deux ultimatums imposés par la partie patronale lors d'une séance de conciliation.
Les 630 travailleurs de la Mine Raglan, au Nunavik, dont plusieurs proviennent de l'Abitibi-Témiscamingue, sont en grève depuis la fin mai.
Les négociations porteraient uniquement sur une offre patronale rejetée à 97,5% par les membres, aurait lancé Glencore à la table. C'est d'ailleurs cette offre qui ultimement a mené au déclenchement de la grève.
Aussi, si le syndicat n'accepte pas l'offre patronale d'ici dimanche, elle ne tiendra plus, menacerait Glencore. Les salaires, les conditions de travail et les vacances sont entre autres au coeur du litige.