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En autorisant la médecine à distance en raison de la pandémie de la COVID-19, la Coalition avenir Québec (CAQ) a réussi à faire d’une très bonne idée un «lamentable échec», déplore Monsef Derraji, porte-parole de l'opposition officielle en matière de santé.
Le député de Nelligan réagit ainsi aux conclusions du rapport de la vérificatrice générale qui, après deux ans de pandémie, craint que l’engouement pour la télémédecine ait un impact négatif sur la qualité des soins offerts à la population.
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Monsef Derraji croit qu’en accordant le même tarif aux médecins tant pour une consultation en présentiel que pour une autre en télémédecine, «il y a un danger de surmultiplication de ces dernières au détriment des services directs donnés en personne.»
Il rappelle que le rapport de la vérificatrice générale confirme cette tendance qui peut compromettre la qualité des services offerts aux patients.
«Une fois de plus, la CAQ l'a échappé! La télémédecine est une très bonne chose, mais peut s'avérer néfaste si elle est mal encadrée comme le gouvernement caquiste l'a fait. Le résultat est clair : le patient est le grand perdant,» affirme-t-il.
Le député libéral réclame un changement législatif pour procéder à une révision des tarifs pour les médecins dans la pratique de la télémédecine. Il souhaite aussi l’adoption d’une loi pour pérenniser la télémédecine ainsi qu’un moyen pour simplifier le processus administratif pour l’achat de technologie de l’information.
Le député de Nelligan souligne qu'une réelle volonté politique est essentielle dans ce dossier, et ce, «dans le meilleur intérêt des patients.»