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L'Alberta ne comprend pas encore les répercussions environnementales de l'exploitation des sables bitumineux, dix ans après avoir lancé un programme de surveillance censé lui fournir des renseignements à ce sujet.
C'est ce que laisse entendre une étude interne du gouvernement albertain.
Selon des scientifiques et d'autres intervenants du programme de surveillance, celui-ci est freiné par le manque de direction générale, de mauvaises communications et un financement maximal de 50 $ millions qui n'a pas été augmenté depuis 10 ans.
L'étude n'a pas été publiée, mais La Presse Canadienne en a obtenu une copie.
Le biologiste Kelman Wieder note que le financement pour les recherches en zone humide a été réduit, même si les marais et les tourbières couvrent une grande partie du territoire occupé par les sables bitumineux.
Mandy Olsgard, qui représente des communautés autochtones au sein du comité consultatif, constate que de précieuses données ont été recueillies, mais les autorités n'en ont pas tiré parti.
Tous deux estiment que malgré ce programme, l'Alberta ne connaît pas encore les effets globaux de l'exploitation des sables bitumineux.