Début du contenu principal.
Affaires mondiales Canada rejette l'idée que l'ancien prisonnier canadien Michael Kovrig ait été impliqué dans des activités d'espionnage, après qu'un récent rapport ait allégué que la nature de son travail en Chine avait conduit à la détention de son concitoyen Michael Spavor.
Ceci est une traduction d'un article de CTV News.
Samedi, le Globe and Mail a rapporté que Spavor, qui a été emprisonné avec Kovrig en Chine pendant près de trois ans, cherche à obtenir un règlement de plusieurs millions de dollars de la part d'Ottawa.
Citant deux sources anonymes, le Globe and Mail rapporte que Spavor prétend avoir été détenu parce qu'il a «involontairement» fourni au Canada des renseignements sur la Corée du Nord.
Les sources ont déclaré au Globe and Mail que l'avocat de Spavor, John K. Phillips, prétend que son client a été arrêté par la Chine en raison des informations qu'il a partagées avec Kovrig, qui ont ensuite été transmises au gouvernement canadien et à ses partenaires des Cinq Yeux, à l'insu de Spavor, dans le cadre des fonctions diplomatiques de Kovrig au sein du Programme d'établissement de rapports sur la sécurité mondiale du ministère des Affaires étrangères.
Dans une déclaration à CTV News, le porte-parole de GAC, Pierre Cuguen, a déclaré: «La détention arbitraire de Michael Spavor et Michael Kovrig par la Chine est injuste et inacceptable».
«Comme l'a noté le premier ministre en 2021, la condamnation de Michael Spavor par la Chine pour espionnage n'était pas fondée et a été prononcée à l'issue d'un procès qui ne satisfaisait même pas aux normes minimales requises par le droit international», a-t-il ajouté.
«Perpétuer l'idée que l'un ou l'autre Michael a été impliqué dans des activités d'espionnage ne fait que perpétuer le faux récit selon lequel ils ont été détenus par la Chine.»
Affaires mondiales Canada semble avoir fourni une grande partie de la même déclaration au Globe and Mail en réponse à son reportage. La déclaration ne mentionne pas l'accord que Spavor chercherait à obtenir.
«Ces deux hommes ont traversé une épreuve incroyablement difficile et, chaque jour de leur détention arbitraire, ils ont fait preuve de force, de persévérance, de résilience et de grâce. Ils ont inspiré tout le Canada et, en tant que pays, nous avons poussé un soupir de soulagement collectif lorsqu'ils sont rentrés chez eux», a déclaré M. Cuguen.
«Depuis leur libération, le gouvernement du Canada s'est engagé à les aider à reconstruire leur vie après cette épreuve difficile. Les deux hommes sont libres de parler de leur expérience de détention arbitraire en Chine. Pour des raisons de confidentialité, aucune autre information ne peut être divulguée.
Kovrig et Spavor, souvent appelés «les deux Michaels», ont été arrêtés en décembre 2018 sur des allégations d'espionnage, une décision considérée comme des représailles à la détention de la directrice financière de Huawei, Meng Wanzhou, fille du fondateur du géant de la technologie, au Canada sur une demande d'extradition américaine.
La Chine a libéré les deux hommes en septembre 2021, le jour même où le ministère américain de la Justice a conclu un accord pour résoudre les accusations criminelles portées contre Meng.