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Le taux de détection du virus dans les eaux usées de la capitale est actuellement plus élevé qu'il ne l'était lors de la vague Omicron, l'hiver dernier.
À Ottawa, la santé publique demande à la population de se protéger davantage contre la COVID-19, alors que la septième vague de la pandémie fait des ravages.
Le taux de détection du virus dans les eaux usées de la capitale est actuellement plus élevé qu'il ne l'était lors de la vague Omicron, l'hiver dernier.
«La vague actuelle m’inquiète, a affirmé la médecin-hygiéniste en chef à Santé publique Ottawa, Vera Etches. Nous notons de très hauts niveaux de COVID-19 dans nos eaux usées et ces niveaux augmentent semaine après semaine. Notre pourcentage d’analyses positives est également très élevé et en hausse, et nos hospitalisations dues à la COVID-19 ainsi que les éclosions confirmées sont aussi en hausse. Cela indique que le niveau de COVID-19 est très élevé à Ottawa en ce moment, plus que lors de la vague d’Omicron de janvier.»
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Santé publique Ottawa recommande de revenir aux mesures de protection mises en place dans les deux dernières années, dont la distanciation physique et le port du masque dans les endroits achalandés.
«Individuellement et collectivement, il est maintenant temps de réévaluer et d’adapter nos comportements face à la COVID-19 dans la communauté, a affirmé la Dre Vera Etches. Il s’agit d’une aptitude importante dont nous aurons tous besoin d’ici l’automne. Porter un masque à l’intérieur et dans des endroits bondés à l’extérieur, rester à la maison lorsqu’on est malade, obtenir une dose de rappel et minimiser les contacts pendant les périodes de transmission élevée dans la communauté nous aidera, de même que nos familles et nos êtres chers. Les mesures individuelles influencent les répercussions sur la communauté. Aux résidents d’Ottawa qui continuent d’utiliser des mesures de protection, merci de prêcher par l’exemple.»
Actuellement, on compte 64 éclosions de COVID-19 dans des milieux de vie d'Ottawa.
32 personnes aux prises avec le virus sont alitées dans un hôpital de la capitale.
«La pandémie est loin d’être terminée, a rappelé Vera Etches. Le temps chaud nous offre un répit bien mérité après les mois d’hiver chargés, mais ce n’est pas le moment de baisser la garde.»
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