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L'itinérance de plus en plus présente sur la 3è Avenue.
La sécurité au centre-ville de Val-d'Or fait jaser.
Un citoyen a questionné les élus, plutôt intensément, pendant une trentaine de minutes.
Le coeur de Val-d'Or a beaucoup changé depuis la pandémie. Le phénomène de l'itinérance a été exacerbé.
La Ville assure qu'elle fait ce qu'elle peut dans ses champs de compétence. Le CISSS gère l'aspect santé et services sociaux et c'est la Sûreté du Québec qui gère l'aspect sécurité publique.
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Un plan d'action pour le centre-ville sera déposé bientôt par le conseil de ville.
La mairesse Céline Brindamour ajoute du même souffle que les trois agressions sur la personne notées par la SQ depuis Noël sont prises au sérieux:
«Ce n'est pas la faute de la Ville s'il y a de l'itinérance et des méfaits. La Ville travaille et essaye d'améliorer. Toute la gang ici autour de la table, on fait de l'ouvrage et on tente d'améliorer. On ne peut pas les prendre les itinérants, comme il m'a été suggéré, et aller les porter ailleurs.»
Les problèmes sont nombreux, dont la crise du logement, les iniquités sociales et la démographie dans les communautés autochtones.
«Je n'ai pas peur au centre-ville et je n'ai pas peur d'y amener mon enfant. C'est inconfortable se faire aborder et quêter de l'argent. On travaille excessivement fort pour éviter que la population vive ces choses-là. En contrepartie, si le réflexe des gens c'est d'éviter le centre-ville, ces gens-là prennent l'espace.»
- Benjamin Turcotte, conseiller responsable du quartier
La conseillère Lisyane Morin a ajouté que Val-d'Or est un carrefour de déplacement pour les autochtones, qui bénéficient de services à Val-d'Or (La Piaule, Chez Willie, le sous-sol de l'église St-Sauveur).
Céline Brindamour a demandé une rencontre avec le ministre de la Justice, Simon Jolin-Barrette, pour parler de judiciarisation.