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C'est une nouvelle étape dans le cadre d'un accord convenu entre Moscou et Kiev lors de pourparlers en juin.
La Russie et l'Ukraine ont procédé vendredi à un nouvel échange de prisonniers de guerre, dont le nombre n'a pas été spécifié, nouvelle étape dans le cadre d'un accord convenu entre Moscou et Kiev lors de pourparlers en juin.
Les deux pays ont procédé ces dernières semaines à de multiples échanges de ce type, seul domaine de coopération restant alors que les combats se poursuivent sans aucune avancée dans les négociations de paix.
«Le 4 juillet, un nouveau groupe de soldats russes est revenu du territoire contrôlé par le régime de Kiev», a indiqué le ministère russe de la Défense dans un communiqué.
Il a publié une vidéo montrant une quinzaine de soldats scandant «Russie!», enveloppés dans des drapeaux russes.
Cet échange a été confirmé par le président ukrainien Volodymyr Zelensky, qui a précisé que Kiev a récupéré des militaires dont «la plupart d'entre eux étaient détenus par les Russes depuis 2022», ainsi que des civils.
«Les échanges doivent se poursuivre [...] L'objectif de l'Ukraine est de libérer tous nos compatriotes détenus par la Russie.»
Le 2 juin, Kiev et Moscou avaient convenu de libérer tous leurs prisonniers de guerre âgés de moins de 25 ans ou grièvement blessés, et de rendre les dépouilles des combattants tués, seul résultat tangible de ces négociations menées à Istanbul.
Les deux camps ont récemment cessé de fournir les chiffres des prisonniers de guerre libérés dans ces échanges.
Le retour à la Maison Blanche de Donald Trump en début d'année a permis la relance en mai des discussions de paix directes entre Ukrainiens et Russes, qui étaient à l'arrêt depuis le printemps 2022.
Mais les deux cycles de pourparlers, qui ont eu lieu jusque-là sous médiation turque, n'ont pas permis de percée majeure.
Les dates du troisième cycle de pourparlers n'ont pas été fixées pour l'instant.
La Russie, qui a déclenché il y a plus de trois ans une offensive massive en Ukraine, a rejeté toute trêve prolongée et exige, pour mettre fin au conflit, que l'Ukraine lui cède notamment quatre régions, en plus de la péninsule de Crimée annexée en 2014, et que Kiev renonce à rejoindre l'OTAN.
Ces conditions sont inacceptables pour l'Ukraine qui réclame, avec ses alliés européens, une trêve sans conditions de 30 jours avant des négociations de paix avec Moscou et veut que l'armée russe se retire entièrement de son territoire.