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La radio reste plus associée à la musique francophone que les plateformes numériques

C’est ce que révèle le rapport «Les pratiques d’écoute et la consommation d’enregistrements musicaux au Québec en 2024».

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1547af5c338685cb813ceb198f9965157280e5018f3be1c4c8c7a164be1357ce.jpg Cette photo prise le 28 janvier 2018 à New York montre les applications mobiles de musique d'Apple, de Spotify, d'Amazon, de Pandora et de Google installées sur un iPhone. (AP Photo)

Malgré l’indéniable popularité des plateformes numériques, «la bonne vieille radio» reste le moyen favori des Québécois pour écouter de la musique d’ici. 

C’est ce que révèle le rapport Les pratiques d’écoute et la consommation d’enregistrements musicaux au Québec en 2024, publié mercredi par l’Observatoire de la culture et des communications de l’Institut de la statistique du Québec (ISQ).

À seulement 7 %, la part d’écoute des interprètes du Québec demeure faible sur les plateformes de diffusion en continu sur demande. Pire encore, cette proportion est en baisse par rapport à 2023 (7,5 %) et à 2022 (8 %).

«L’utilisation de la radio est positivement associée à l’écoute de chansons en français et de musique d’artistes du Québec, et ce, peu importe l’âge. Ce n’est toutefois pas le cas pour l’utilisation des plateformes de diffusion en continu ni pour celles de partage et de diffusion vidéo», peut-on lire dans le document. 

Les personnes qui écoutent la radio en direct sont plus nombreuses en proportion à faire partie de ce profil d’écoute (56 %) que celles qui n’écoutent pas de musique à la radio (32 %).

Au contraire, les personnes qui utilisent les plateformes de services de diffusion en continu ou des plateformes de partage et de diffusion vidéo sont moins nombreuses en proportion à écouter des chansons en français et des artistes du Québec que celles qui n’utilisent pas l’un ou l’autre de ces modes de diffusion, respectivement 42 % contre 64 % et 45 % contre 61 %.

Sébastien Auger

Sébastien Auger

Journaliste