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La Québécoise Leylah Annie Fernandez propulse le Canada en demi-finale à la Coupe Billie Jean King
Leylah Annie Fernandez a gagné 6-2 et 6-3 devant Magda Linette de la Pologne, jeudi, permettant au Canada de passer en demi-finale à l’étape ultime de la Coupe Billie Jean King.
La meilleure performance canadienne à ce tournoi est survenue en 1988, alors que le pays s’est justement rendu en demi-finale.
Fernandez est la Canadienne la mieux classée au monde, soit 35e. Linette est la 24e raquette de la WTA.
La joueuse de Laval a dominé 5-1 pour les bris et 28-10 pour les coups gagnants.
«Cette victoire représente beaucoup pour moi, a dit Fernandez. Je suis extrêmement fière de représenter le Canada. On espère être en mesure d’imiter ce que notre équipe masculine a accompli en remportant la Coupe Davis (en novembre dernier). Gagner la Coupe Billie Jean King serait un rêve devenu réalité.»
Assuré du sommet dans le groupe C, l’unifolié va se mesurer samedi aux gagnantes du groupe A.
Le Canada fera face aux gagnantes du match qui opposera les Américaines aux Tchèques. Les deux pays ont vaincu la Suisse et sont à égalité au sein de leur groupe.
Madison Keys, Danielle Collins, Sofia Kenin, Sloane Stephens et Taylor Townsend représentent les États-Unis.
Marketa Vondrousova, Karolina Muchova, Barbora Krejcikova, Linda Noskova et Katerina Siniakova défendent les couleurs de la République tchèque.
Plus tôt jeudi, l’Ontarienne de 18 ans Marina Stakusic a battu Magdalena Frech 4-6, 7-5 et 6-3.
Stakusic, 258e au monde, a enregistré la plus grande victoire de sa jeune carrière en disposant de Frech, 63e.
La veille, elle avait joué le tour à l’Espagnole Rebeka Masarova, 65e mondiale.
Jeudi, Stakusic a converti cinq de ses 13 balles de bris, contre quatre en 10 occasions pour la Polonaise.
Stakusic a également dominé sa rivale 51-18 au chapitre des coups gagnants.
La joueuse de Mississauga semblait nerveuse en début de match, et ç’a paru dans son jeu.
Stakusic a été confrontée à un premier test dès le troisième jeu du match, lorsqu’elle a offert quatre balles de bris à son adversaire. Frech a converti la dernière d’entre elles pour se forger une avance de 2-1, avant de réussir un deuxième bris lors du cinquième jeu pour creuser l’écart à 4-1.
Elle a bien tenté une remontée en fin de manche, après avoir enregistré son premier bris de la rencontre pour rétrécir l’écart à 5-3, mais Frech, visiblement plus expérimentée, a scellé l’issue de la manche deux jeux plus tard.
La deuxième manche a été beaucoup plus serrée, et Stakusic n’a jamais baissé les bras _ même si elle fut la première à céder son service lors du cinquième jeu pour porter la marque à 3-2. L’Ontarienne a nivelé la marque en brisant Frech pour porter le pointage à 4-4, puis elle s’est adjugé la manche en réalisant son troisième bris du match contre elle, à 7-5.
Stakusic, portée par sa lancée en fin de deuxième manche, a enregistré un autre bris dès le deuxième jeu de la manche ultime pour se donner l’ascendant 2-0 sur son adversaire. La Canadienne a cependant laissé filer trois balles de bris à 4-1, rappelant de nouveau son manque d’expérience, et de patience, contre l’élite mondiale.
Les deux joueuses se sont échangé un bris aux septième et huitième jeux, ce qui a permis à Stakusic de servir pour le match à 5-3. Elle n’a pas raté sa chance et a scellé l’issue à sa première balle de match.
Plus tard jeudi, Eugenie Bouchard, de Montréal, et Gabriela Dabrowski, d’Ottawa, ont prévalu 6-2 et 6-3 devant Weronika Falkowska et Katarzyna Kawa.
La no 1 mondiale, Iga Swiatek, ne fait pas partie de l’équipe polonaise.
Le Canada est privé de la championne des Internationaux des États-Unis en 2019, Bianca Andreescu, ennuyée au dos.
Stakusic et Fernandez ont chacune remporté leur duel en simple la veille, aidant le Canada à balayer l’Espagne pour se hisser en tête du groupe C.
La Pologne et l’Espagne s’affronteront dans le dernier match du groupe C, vendredi.
Les pays vainqueurs de chacun des quatre groupes accéderont aux demi-finales. La finale doit ensuite être présentée dimanche.