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L'Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) rend publics les résultats d'une étude ethnographique réalisée à Malartic, entre 2013 et 2020, portant sur les effets individuels et sociaux quant aux activités minières.
Cette activité découle d'une demande de la Direction de santé publique (DsPU) du CISSS de l'Abitibi-Témiscamingue. Elle a été financée par le gouvernement québécois.
Tout comme à Rouyn-Noranda, la poussière issue des activités minières, qui demeurent toujours la nuisance la plus importante, préoccupe les citoyens et leur santé pulmonaire.
L'INSPQ remarque que depuis la première enquête, la population s'est transformée. Des familles ont quitté Malartic pendant que de nouvelles maisons s'y sont établies, notamment en raison des programmes d'acquisition domiciliaire et de revente.
D'ailleurs, ce programme n'aurait pas permis d'épauler ceux qui souhaitaient vendre leur résidence dans la zone là plus près de la mine, entre autres en raison des démarches administratives, des critères d'admissibilités et des montants alloués lors de l'achat.
Notons que le nouveau conseil d'administration de Mine Canadian Malartic bénéficie d'une perception positive des résidents, contrairement à celui d'Osisko, à l'époque. Cependant, aux yeux de la population, Mine Canadian Malartic serait moins soucieuse concernant sa présence dans la communauté, les offres de contrats et l'employabilité.
Finalement, une perte de confiance accrue à l'égard des gouvernements est remarquée. Les citoyens pointent du doigt une surveillance environnementale non adéquate et pas transparente. L'absence de mécanisme pour porter plainte et dénoncer les impacts est aussi critiquée.
En conclusion, L'INSPQ assure que des changements sont survenus depuis qu'une entente à l'amiable a mis un terme à l'action collective et au programme d'acquisition des résidences principales. Les résultats de ce rapport ont été diffusés lors d'une assemblée publique à Malartic lundi soir.