Justice

La plateforme X fait l'objet d'une enquête en France

Le parquet de Paris a annoncé vendredi dans un communiqué l'ouverture de l'enquête et a indiqué qu'une section de la gendarmerie française mène l'enquête.

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58465f5c07ccdb3d8cfe9f2ab9664718d807027c7d2f0d2ff8096c58f45377d0.jpg Un panneau «X» trône au sommet du siège social de l'entreprise dans le centre-ville de San Francisco, le vendredi 28 juillet 2023. (Photo AP/Noah Berger)

Les procureurs français ont ouvert une enquête policière pour altération de données et fraude présumées impliquant X, la plateforme de médias sociaux d'Elon Musk.

Le parquet de Paris a annoncé vendredi dans un communiqué l'ouverture de l'enquête et a indiqué qu'une section de la gendarmerie française mène l'enquête.

L'enquête porte sur deux infractions présumées: «l'altération du fonctionnement d'un système de traitement automatisé de données en bande organisée» et «extraction frauduleuse de données d'un système de traitement automatisé de données en bande organisée», selon le communiqué.

Le parquet n'a pas fourni de détails sur les faits reprochés. Il a précisé que l'enquête visait à la fois la plateforme et les personnes concernées, sans les nommer ni préciser leur rôle potentiel au sein de X.

Le parquet a déclaré agir sur la base d'informations fournies par deux personnes en janvier à sa cellule de cybercriminalité. L'un d'eux est député et l'autre haut fonctionnaire d'une institution gouvernementale française. L'information n'a pas été communiquée, ni les deux personnes ni l'institution en question.

Le parquet précise que les deux personnes ont soupçonné l'utilisation de l'algorithme de X à «des fins d'ingérence étrangère». L'information n'a pas été détaillée quant à l'ingérence présumée ni quant à la manière dont l'algorithme aurait été utilisé.

Le parquet a déclaré avoir décidé cette semaine d'ouvrir une enquête policière, après avoir effectué ses propres «vérifications» et reçu des informations complémentaires de chercheurs français et de «diverses institutions publiques».

L'Associated Press a tenté de contacter le service de presse de X par courriel.