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La situation de la pénurie de main-d’œuvre chez les pharmaciens des établissements de santé est préoccupante alors que 23 % des postes sont vacants au Bas-Saint-Laurent.
La situation de la pénurie de main-d’œuvre chez les pharmaciens des établissements de santé est préoccupante alors que 23 % des postes sont vacants au Bas-Saint-Laurent.
Selon les données de l’Association des pharmaciens des établissements de santé du Québec (A.P.E.S.), 10 postes étaient à combler au CISSS en date du premier avril 2021.
300 journées de dépannage ont été nécessaires.
En Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine, 29 % des emplois sont non pourvus, soit 7.
Ces données sont supérieures à la moyenne provinciale qui s’établit à 18 %.
Selon la directrice générale de l’A.P.E.S., Linda Vaillant, les besoins seront d’autant plus croissants, notamment en raison du vieillissement de la population, de la multiplication des maladies chroniques et de la construction de nouvelles infrastructures en santé, comme les Maisons des aînés, qui entraîneront inévitablement des créations de postes.
Elle estime que le gouvernement doit valoriser la profession, notamment en donnant aux pharmaciens d’établissements des salaires compétitifs avec les pharmacies privées.
Le syndicat demande également au gouvernement d’augmenter les admissions à la maîtrise et le nombre de bourses en plus de faciliter la formation des nouveaux pharmaciens, par exemple, en permettant de suivre des cours à distance.