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Plusieurs syndicats CSN se réunissent au Témiscamingue. C'est le 24e congrès du Conseil central de l'Abitibi-Témiscamingue. Cette année, le thème est «Ensemble, plus que jamais».
Différents enjeux sont abordés, dont, sans surprise, l'environnement et la pénurie de main-d'oeuvre. Il sera également question de la vie régionale, mais aussi de l'intégration des femmes autochtones sur le marché du travail.
«Est-ce que c'est l'une des réponses qu'on peut avoir à l'enjeu de la pénurie de main-d'oeuvre? Comment, comme syndicat local, dans nos actions concrètes du quotidien, on peut aider et améliorer cette intégration-là pour le bénéficie de tous et toutes? C'est ce qu'on veut poser comme question. C'est peut-être notamment en travaillant avec les différentes communautés et les différentes instances de la main-d'oeuvre autochtone.», partage Félix-Antoine Lafleur, président du Conseil central de l'Abitibi-Témiscamingue-Nord-du-Québec-CSN (CCATNQ-CSN).
Ce type d'événement se veut une excellente prémisse aux prochaines élections provinciales, estime Félix-Antoine Lafleur.
«C'est sur et certain que l'un des thèmes qui seront abordés sera la question de l'enjeu politique, des revendications qu'on veut porter comme mouvement syndical régional. Le Conseil central, au-delà d'être un regroupement uniquement des syndicats, c'est aussi un acteur politique régional sur différents enjeux comme les soins de proximité et les services publics de qualité dans la région. On hésite jamais à se prononcer.», fait savoir le président.