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Guy Caron prévoit la réalisation de certains projets majeurs à moyen terme.
Conscient que la pénurie de logements a un effet très négatif sur le développement de la ville, le maire de Rimouski prévoit la réalisation de certains projets majeurs à moyen terme.
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Guy Caron n’est pas surpris des chiffres de la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL), qui indiquent que le taux d’inoccupation des loyers est maintenant de 0,2 % à Rimouski, le 4e plus bas de tout le Québec.
Il avoue que la Ville a un pouvoir limité et que tous les paliers de gouvernements ainsi que le secteur privé doivent s’impliquer rapidement pour améliorer la situation d’ici quelques années.
Le maire de Rimouski croit que la Ville peut faire sa partie en ce qui a trait au logement social, mais ce «n’est pas la Ville qui a les moyens de développer à plein le logement social.»
M. Caron estime que «ça prend une participation massive du gouvernement du Québec.»
Il précise qu'il faudra beaucoup de patience, puisque selon lui, «c’est une pénurie qui s’adresse à long terme» et «qu'il n’y a pas 350 logements qui vont apparaître demain matin comme par magie.»
Le maire de Rimouski a bon espoir que certains projets majeurs se réaliseront dans les prochaines années. « Le projet de remplacement de l’église de Sainte-Agnès par un édifice locatif de 140 logements est un exemple, mentionne-t-il. Il y a des projets sur les rails présentement qui vont voir le jour dans deux ou trois ans comme les tours qui vont remplacer la Grande-Place. C’est du logement pour aînés, mais bien des aînés vont quitter leur domicile pour pouvoir y résider. »