Quelque 13 donneurs de la Mauricie–Centre-du-Québec ont permis la réalisation de 50 transplantations d’organes partout en province au cours de l’année 2022. Une vingtaine de personnes - des receveurs - habitent d’ailleurs le territoire.
Une quarantaine de personnes sont cependant toujours en attente d'un don d'organes dans la région.
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C’est le bilan que fait le CIUSSS MCQ en cette Semaine nationale du don d’organes et de tissus qui est soulignée cette année du 23 au 29 avril.
Le CIUSSS tente maintenant d’encourager le don en contexte d’aide médicale à mourir. Les travailleurs de la santé ont eu à répondre à plus de 200 demandes au cours de la dernière année. Cependant, une seule a permis un prélèvement.
«Il s’agit d’une opportunité d’augmenter le nombre de donneurs hors de la pratique habituelle», souligne la Dre Marie-Josée Bériault, coordonnatrice régionale du don d’organes pour le CIUSSS Mauricie–Centre-du-Québec
Le premier don en de telles circonstances a été effectué au Québec en 2017. En 2022, près de 15 % des donneurs ont fait appel à cette nouvelle pratique.
Informez les proches de son legs
Cette innovation est encourageante pour le réseau de la santé alors que le nombre annuel de greffés au Québec peine à augmenter depuis les dix dernières années. Parler davantage de son ouverture au don est une première étape.
Il existe trois façons de signifier son consentement :
- S’inscrire au registre des consentements au don d’organes et de tissus de la Régie de l’assurance maladie du Québec
- Signer son autocollant et l’apposer derrière sa carte d’assurance maladie
- Faire part de sa volonté dans le registre de la Chambre des notaires du Québec.
Dans tous les cas, il importe de signifier ses intentions. C’est au moment du décès que l’équipe médicale consulte les proches sur la possibilité d’un don d’organes et de tissus. Lorsqu’elles ignorent les préférences du défunt, certaines familles sont portées à refuser.
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