Économie

La Maison-Blanche minimise les craintes de l'industrie automobile nord-américaine

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ed9460f4a06aa665753c5a1ee7acd674ba08bfbdd82b34b0774ebfd8a3fd8123.jpg La porte-parole de la Maison-Blanche, Karoline Leavitt, s'adresse aux journalistes dans la salle de presse James Brady, à la Maison-Blanche, le vendredi 9 mai 2025 à Washington. (Alex Brandon | Associated Press)

La Maison-Blanche minimise les préoccupations de l'industrie automobile nord-américaine selon lesquelles le nouvel accord commercial conclu par le président américain Donald Trump avec le Royaume-Uni pourrait nuire à la compétitivité du secteur.

L'accord préliminaire annoncé jeudi réduirait les droits de douane sur les automobiles britanniques à 10 % pour un quota de 100 000 véhicules.

L'American Automotive Policy Council, qui représente les trois grands constructeurs automobiles, soutient que l'accord rend l'importation de véhicules britanniques moins coûteuse que celle de voitures du Canada ou du Mexique fabriquées à moitié avec des pièces américaines.

Les véhicules importés aux États-Unis et conformes à l'Accord de libre-échange Canada-États-Unis-Mexique (ACEUM) sont frappés de droits de douane de 25 % sur leurs composants non américains.

 

La porte-parole de la Maison-Blanche, Karoline Leavitt, affirme que Donald Trump souhaite placer les constructeurs automobiles américains sur le meilleur «piédestal» pour être compétitifs et réitère que s'ils construisent aux États-Unis, ils ne seront pas soumis à des droits de douane. Mme Leavitt affirme également que l'accord britannique sur l'automobile ne servira pas de modèle aux accords que l'administration Trump négociera avec d'autres pays.

Kelly Geraldine Malone

Kelly Geraldine Malone

Journaliste