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L'Association canadienne des libertés civiles dit qu'elle ne croit pas que le seuil «élevé et clair» nécessaire pour invoquer la loi ait été atteint.
La décision du gouvernement fédéral d'invoquer la Loi sur les mesures d'urgence pour mettre fin aux blocus antigouvernementaux contre les mesures sanitaires qui sont en cours dans tout le pays suscite certaines inquiétudes.
L'Association canadienne des libertés civiles dit qu'elle ne croit pas que le seuil «élevé et clair» nécessaire pour invoquer la loi ait été atteint, notant que la loi stipule qu'elle ne peut être utilisée que lorsqu'une situation ne peut être traitée par aucune autre loi du pays.
La directrice générale Noa Mendelsohn Aviv prévient que la normalisation de la législation d'urgence `menace notre démocratie et nos libertés civiles'.
C'est la première fois que la Loi sur les mesures d'urgence est invoquée depuis son entrée en vigueur en 1988, et le premier ministre Justin Trudeau a déclaré lundi qu'il était nécessaire de protéger les infrastructures essentielles telles que les frontières et les aéroports contre les blocages, et de créer des pouvoirs limités dans le temps qui n'existent pas déjà.
Le gouvernement utilisera la loi pour forcer les entreprises de remorquage à retirer les gros camions et autres véhicules qui bloquent les autoroutes et autres infrastructures essentielles.
Elle sera également utilisée pour établir des zones où les rassemblements publics ne sont pas autorisés, et exiger des banques qu'elles suspendent ou gèlent les comptes soupçonnés de soutenir les blocages, y compris ceux appartenant à des entreprises dont les camions font partie du convoi.
L'un des principaux organisateurs de la manifestation des camionneurs à Ottawa, qui en est maintenant à sa troisième semaine, a déclaré que les membres n'iraient nulle part.