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Trop tard, selon un ancien candidat dans Abitibi-Baie-James-Nunavik-Eeyou.
Ça brasse en politique fédérale. Le gouvernement Trudeau a pu faire adopter la Loi sur les mesures d'urgence cette semaine, avec l'aide du NPD. La loi donne des pouvoirs extraordinaires au premier ministre, comme imposer des amendes ou des emprisonnements et interdire des déplacements.
Le candidat conservateur dans Abitibi-Baie-James-Nunavik-Eeyou aux élections d'octobre, Steve Corriveau, est attristé et supris.
« Ce gouvernement-là nous a habitués à réagir en retard. C'était inutile, la crise est terminée à Ottawa, les policiers en sont venus à bout. Si le gouvernement avait posé des actions il y a trois semaines, on ne serait pas là.»
Par ailleurs, des membres du parti aimeraient que l'ancien premier ministre du Québec Jean Charest se porte candidat à la direction du Parti conservateur du Canada. Il y songerait.
Steve Corriveau ne veut pas appuyer personne présentement, tant que les candidatures ne sont pas officielles, mais ajoute que le parti a du travail : «Je pense que le parti conservateur du Canada est à la croisée des chemins. Il va se passer quelque chose, ça va être fascinant à suivre cette course.»
Il termine en disant qu'il croit que «peu importe le candidat qui va sortir, les citoyens ont besoin d'un gouvernement qui unit les gens et non pas qui les divise.»